Comme tous les quatre ans, un jour est ajouté au calendrier fin février. Quelle est son origine ? Une « tradition » qui date de Jules César.
Le 29 février, un jour bien particulier : tout simplement parce que cette date n'est imprimée sur les calendriers qu'une fois tous les quatre ans. Pourquoi ? Parce que, si notre année calendaire, basée sur la rotation de la Terre autour du Soleil, est divisée en 365 jours, il s'avère que la Terre met exactement 365,242 jours pour faire le tour de son étoile. Par conséquent, un décalage se produit progressivement entre le calendrier et le phénomène astronomique, compensé par l'ajout d'un jour une fois tous les quatre ans. Pour l'occasion, Google a créé et mis en ligne un Doodle.
Une particularité
D'après La Dépêche, ce serait Jules César qui aurait pris cette initiative d'ajouter ce jour en 46 avant Jésus-Christ, sur les recommandations d'un astronome grec. À l'époque, le jour était intercalé entre le 24 et le 25 februarus, rappelle le site Numerama.
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Cependant, de petites exceptions existent : en effet, il n'y a pas de 29 février lorsque les années séculaires ne sont pas divisibles par 400, et ce depuis l'introduction du calendrier grégorien en 1582, pour éviter une autre dérive du temps. Ainsi, il n'y a pas eu de 29 février en 1800 et 1900 et il n'y en aura pas en 2100 alors qu'il y en a eu en 2000. Trois années bissextiles tous les quatre cents ans sont donc supprimées. Pardi !
Par LePoint.fr