La police ivoirienne a démenti ce week-end une fole rumeur sur les réseaux sociaux, faisant état du décès de l'opposant Affi Nguessan, suite à une électrocution après son interpellation dans le cadre d'une enquête pour complot et attentat contre l'autorité de l'Etat, dans un communiqué.Dans ce communiqué, la police ivoirienne dénonce cette "rumeur diffusée et entretenue sur les réseaux sociaux, (qui) fait état de ce que l'ancien Premier ministre Pascal Affi N'guessan aurait subi des tortures et serait décédé".
"La police Nationale tient à informer l'opinion nationale et internationale que monsieur Pascal Affi N'guessan interpellé dans la nuit du 06 au 07 novembre 2020 dans le cadre d'une enquête pour complot et attentat contre l'autorité de l'Etat, se porte bien et n'a fait l'objet d'aucun acte de tortures", souligne le texte.
Dans une vidéo présentant M. Affi, assis dans un fauteuil gris, vêtu d'un t-shirt noir et un pantalon noir, un agent des forces de l'ordre l'interroge de savoir s'il est décédé. Il répond "non, c'est faux, je suis en bonne santé, c'est de l'intoxication".
Souriant, M. Affi déclare "je me porte bien, je ne suis pas décédé. Aujourd'hui, nous sommes le dimanche 8 novembre 2020, je ne suis pas décédé, je me porte bien".
Il affirme n'avoir pas été torturé, "pas du tout", mais avoir été "bien reçu". Suite à une demande de son interlocuteur de décliner le mets en face de lui, posé sur un guéridon, l'opposant ivoirien dit manger des frites, et la veille, avoir pris du petit pois avec du poulet.
M. Affi Nguessan a par ailleurs rassuré son épouse et ses enfants sur son état, disant se porter bien et a le moral. La police a prévenu dans ce communiqué que "les auteurs de ces fausses informations qui n'ont dautres objectifs que de semer l'émoi au sein de la population sont passibles de poursuites judiciaires".
M. Affi, président du Front populaire ivoirien (FPI) et candidat à l'élection présidentielle du 31 octobre 2020, a été interpellé après l'annonce par les leaders de l'opposition de la mise en place d'un Conseil national de transition, un organe sensé se substituer aux institutions de la République.
Le Conseil national de transition crée par l'opposition, qui ne reconnaît pas le scrutin présidentiel du 31 octobre 200, est présidé par l'ancien président Henri Konan Bédié. Il devrait mettre en place un gouvernement de transition.
APA News