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RADIO TANKONNON

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Toujours plus proche de vous.


«Être ou Paraître »

Publié par RADIO TAN KONNON sur 21 Avril 2022, 12:53pm

Catégories : #CULTURE

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Chères amies lectrices et lecteurs,

J’ai le plaisir de vous adresser ce dernier texte d’une série de trois que j’ai pensé tel une rencontre.

La rencontre d’un être humble et soucieux de vous comme de vos pensées.

Une rencontre ou je me dévoile pudiquement afin de créer les conditions d’un partage.
Un partage à venir ou toutes les pensées existent dans une envie commune.

Une envie de vivre ou toutes et tous ont une place, une force, une compétence à faire valoir.

Un faire valoir qui comme par un faire savoir dans un faire avec.

Un faire avec en symbiose. Être en symbiose.

« Être en symbiose » aurait pu être le titre de se troisième texte auquel j’ai préféré « Être ou Paraître » tant il est difficile à être dans un monde dominé par l’économie au nom du libéralisme.

Être en symbiose implique de vivre en harmonie avec la terre qui nous porte et en même temps partager ce privilège à parts égales avec toutes formes de vies connues ou inconnues peuplant notre terre commune.

Être nous oblige. OUI, être nous oblige dans nos choix et dans leurs conséquences ce qui nous oblige dans les choix qui nous ont précédé.

C’est dans cette respiration que nous devons trouver le juste équilibre entre «Être et Paraître ».

« Être ou Paraître », Il y a dans cette sous injonction « Être et Paraître » toute la difficulté à être sans paraître au risque de disparaître.

Le « sage » n’est plus dans un monde ou la guerre devenue économique fait rage.
La «foi» dans son évangélisme est devenue le bras armé des pensées systémiques au détriment de sa propre pensé.

L’ « économie » quant à elle est devenue notre quotidien. Elle est partout, en tout au point de faire partie de nous. J’économise mes ressources, j’optimise mes ressources par la gestion de mes économies, je produits de la richesse par mon activité économique.

« Être ou Paraître » nous oblige dans nos choix en nous questionnant sur nos choix de vies. 

Vouloir « Être » est légitime et nécessaire au plein épanouissement.

Vouloir « Paraître » devient une projection de l’être dans une économie de l’être.

Vouloir « Être et Paraître » fait de nôtre être une valeur économique existant dans le paraître.

L’art, économie de l’être ou du paraître ?

Dans une société du « tout est économie », l’art est « être ». Il devient un espace de libre expressions ou l’être s’exprime au travers de l’œuvre de l’artiste dans un discours construit en confrontation avec une réalité subie ou sublimée.

L’artiste est confronté au dilemme de l’être (invisible dans une économie du paraître » ou du paraître (invisible par l’absence d’être à trop vouloir paraître).

L’artiste contemporain ne peux et ne doit se mentir à lui-même sans se perdre et perdre son « être » qui est son identité visuelle, son discours et par conséquence sa richesse dans une économie indépendante du marché de l’art.

C’est par la richesse visuelle de son travail que l’artiste inconnu est reconnu. 

C’est par le truchement des hasards que l’œuvre devient art aux yeux des amis, puis des passants et enfin, un jour, de celle ou celui qui fera de l’artiste anonyme un artiste connu et reconnu au-devant des amateurs d’arts, puis des collectionneurs d’arts et enfin du marché de l’art contemporain.

Dans cette métamorphose se pose la question de la mue. 

Doit-elle rester le fruit du hasard ou celui d’une économie ?

Doit-elle devenir l’objectif de l’artiste à vouloir être ?

Doit-elle être le fruit d’une démarche construite en être et paraître ?

Dans un monde en perpétuelle évolution, l’art vient nous interroger dans nos choix et oblige plus encore l’artiste dans un jeu d’équilibriste au travers des dernières technologies venant dématérialiser l’œuvre en une valeur économique associée à l’image numérique de l’œuvre et non à l’œuvre physique et unique originelle.

Si l’œuvre porte en elle-même ce supplément d’âme qui en fait une œuvre d’art, l’artiste créateur/auteur originel doit se questionner sur sa motivation en tant que créateur d’art pour répondre à la question de l’objet de sa création.

Est-elle le fruit d’une réflexion théologique ou matérielle ?

A-t-elle pour objectif de porter une réflexion sur un présent ?

A-t-elle pour objectif de devenir une valeur marchande de de répondre à une demande ou entretenir un marché, une côte, une spéculation ?

A-t-elle pour objet d’être montrée, d’être exposée, de paraître dans un réseau de publication, de communication, de promotion ?

Au travers de ces trois questions, se pose la question de l’art, en tant que pensée, en tant que marché ou en tant qu’objet au service du paraître de l’être de l’artiste.

Vous l’aurez compris au travers de ces trois textes, j’ai souhaité partager mes réflexions sur l’art.

Un art-utile à la vie.

Un art-utile à la société.

Un art-utile à la réflexion.

Un art-utile à la pensée.

Comme je vous le disais dans mon premier article « Les religions comme l’économie divisent, l’art rassemble ». Si ceci n’est pas le fruit d’un texte construit dans le but d’en faire une démonstration, il est le fruit d’un constat, posé comme un postulat sous la forme d’une théorie à partir de laquelle l’on vient construire les bases d’une société dont les valeurs ne sont plus qu’économiques mais partagées en symbiose dans un environnement en totale dépenses de nos actes redonnant ainsi de la sagesse à la pensée afin de placer l’être au-dessus du paraître.

A bientôt.

Michel le ka(t)ramôgô

Les ‎‎Kar(t)amôgô‎‎ sont une classe intelligible parmi les auteurs/faiseurs/penseurs d’art dont l’ADN mitochondrial a pour socle les pourtours de la Tanzanie moderne.

Les K(a)rtamôgô ont développé des justifications théologiques pour vivre une pensée en art audacieuse‎, soutenant qu’il faut nourrir sa propre pensé et laisser la symbiose se produire en son temps. En conséquence, le partage de toutes pensées peut être mené dans le respect et le partage propre aux agor(a)rt.‎

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Michel-Charmasson-Karamogo-des-Mots

#Kar(t)amogo—Theologie-Therorie-en-Art

Michel Charmasson

Avec l’exposition "Face to Face", six artistes ouvrent un dialogue pour confronter le public aux réalités sociales des Etats-Unis. (francetvinfo.fr)
"Un dialogue se crée entre ces six artistes de la jeune garde afro-américaine, dont le travail aborde plusieurs thématiques qui font écho à cette nécessité de ne plus rester silencieux et dans l’attente passive d’une égalité raciale aux Etats-Unis, proclamé depuis l’Emancipation en 1863. Que ce soit par l’approche du portrait et de l’autoportrait, dans la poésie d’un collage, dans la force d’un slogan ou par l’exploration d’un nouveau médium digital, ces six talents à leur manière nous invitent à participer à cette lutte pour l’égalité"

Idris Habib, né au Ghana en 1977, a vécu dès l’enfance aux Etats-Unis. Il travaille sur la mémoire collective.  "Mon travail questionne le rôle que nous jouons dans ce monde en tant qu'humains mais aussi en tant qu'identité propre, à savoir noire, blanche, jaune, juive, chrétienne, musulmane, bouddhiste, hindoue ou tout ce en quoi nous choisissons de croire. »

Né en 1977 à Los Angeles d’un père nigérian et d’une mère africaine-américaine, Kehinde Wiley joue et s’interroge sur la représentation des Noirs dans l'histoire de l'art.

Denae Howard, artiste pluridisciplinaire, vit et travaille depuis toujours au cœur de Brooklyn. A travers sa pratique artistique, elle tente de déconstruire sa pensée. Elle interroge ainsi son sentiment de confusion grandissant vis-à-vis des institutions sociales et gouvernementales américaines, marquées par l'absence de défense des intérêts des communautés noires-américaines. Artiste engagée, Denae Howard comprend alors que l’art peut et doit jouer un rôle important au sein de sa communauté. 

Né en 1974 aux Etats Unis, Felandus Thames est un artiste conceptuel qui s’intéresse à la mémoire résiduelle d’objets et d’images, dont la symbolique évoque nostalgie et narration. Les objets et les mots, déconstruits dans le travail de l’artiste, sont porteurs d’histoires. Des histoires qu’il faut montrer et raconter, afin qu’elles prennent leur juste place dans l’histoire et dans la mémoire collective de l'instant présent. L’important est de ne pas taire, de ne pas oublier.

La connexion entre arts et religion a toujours été primordiale dans la vie de l’artiste Latoya Hobbs. Son travail figuratif sur les femmes de la diaspora africaine aborde les idées de beauté et d'identité culturelle. Latoya Hobbs attribue à ses figures une énergie solaire, leur donnant le statut de madones des temps modernes. La femme noire et l’énergie créatrice féminine sont pour l’artiste une source inépuisable de pouvoir et de grandeur.  

Christa David née en 1979 aux Etats-Unis est une conteuse. Ses collages, pleins de poésie, entre le rêve et le réel, sont un recueil d'histoires entendues et/ou vécues par elle et autour d’elle. Un voyage dans sa mémoire personnelle vers une mémoire collective plus large. 

L’esprit est-il une machine prédictive ? Introduction à la théorie du cerveau bayésien (theconversation.com)
La théorie du cerveau bayésien est une conception innovante en neurosciences et en philosophie proposant des hypothèses pour comprendre le fonctionnement de l’esprit. Selon cette théorie, le cerveau utilise des croyances (définies comme des estimations de probabilité) pour traiter les informations sensorielles et décider les actions à réaliser.

Croire que l’on se promène dans la pinède facilite la prédiction de l’odeur du pin et (peut-être) celle du bruit des vagues au loin. Hans Pohl/Flickr, CC BY-NC-SA

Vers la fin de l’universel ? - Ép. 3/4 - En mode Bruno Latour (franceculture.fr)
La modernité, pour Bruno Latour, est un mot d'ordre rempli de violence. Sa volonté : faire de la modernité un objet d'étude anthropologique pour comprendre comment "l'Homme blanc" prétend faire et être ce qu'il n'est pas.

Usbek & Rica - « La vie n’est pas une startup » : et si on arrêtait de s'auto-disrupter ? (usbeketrica.com)

Les entrepreneurs sont de plus en plus érigés en héros des temps modernes capables de changer le monde. Si bien que cette idée s’est répandue su sein de la sphère privée : toute personne doit devenir entrepreneure de sa vie. Mais à quel prix ?

Cette pression à faire de sa vie une start-up se heurte au caractère illusoire d’une double logique : celle de l’action et celle de la responsabilité.

Le spectaculaire est le nouveau quotidien. Le philosophe Guy Debord le prophétisait d’ailleurs dès 1967 dans son célèbre essai « La Société du Spectacle. Mais ce spectaculaire ne se partage pas.

Le plus grand nombre ne fait que fantasmer, comme le prédisait l’artiste Andy Warhol.
Fred Turner, professeur à Standford et spécialiste de l’histoire de la Silicon Valley, nous dit « Si on s’imagine comme un disrupteur, on n’a pas à s’imaginer comme un constructeur responsable. On n’a pas à s’imaginer comme citoyen ».

« Changer le monde », ce n’est pas seulement le disrupter. C’est aussi le penser, à la manière du poète Paul Eluard. « Il y a un autre monde à l’intérieur de celui-ci ».

Ce que “penser” veut dire, ici ou ailleurs | Philosophie magazine (philomag.com)

Une sorte de mot-carrefour, à la croisée de plusieurs notions, à l’instar de l’humain lui-même qui se situe toujours à la croisée de l’intellect et de la défaillance morale, du savoir et de l’ignorance.

En admettant que l’intellect soit lui-même éternel et puisse donc accueillir l’éternité comme objet de pensée, l’individu s’ouvre à la compréhension du monde.
Une manière pour le philosophe arabe Averroès de signifier la puissance de la pensée comme clé de voûte de l’existence.

Le CNRS encourage ses scientifiques à ne plus payer pour être publiés | CNRS

Ce modèle dit « diamant », financé par des subventions académiques, permet aux chercheurs et aux chercheuses de diffuser leurs travaux en accès ouvert sans payer de frais de publication et d’y lire les articles gratuitement. 

100 % des articles du CNRS en accès ouvert sans frais supplémentaire pour les scientifiques, c'est possible !

“Dictionnaire Lévi-Strauss” : l’auteur de “La Pensée sauvage” était-il un anti-humaniste ? | Philosophie magazine (philomag.com)

Dans le Dictionnaire Lévi-Strauss (Bouquins, la collection, 2022), dirigé par Jean-Claude Monod, une trentaine d’universitaires proposent un voyage initiatique dans l’œuvre d’un homme qui a révolutionné l’ethnologie sous le signe du désenchantement par rapport à l’humanisme traditionnel. Ses contributeurs assurent que l’auteur de La Pensée sauvage (1962), loin de dénigrer les valeurs humanistes de la Renaissance, a plutôt plaidé pour un nouvel humanisme, qui réintégrerait l’être humain dans la nature et le vivant.

 

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