Lors du Mondial 2022, les projecteurs ont été braqués sur Hakim Ziyech, grâce à la qualité de ses prestations à chaque match.
Pour le joueur «abandonner n’est jamais une option», a-t-il déclaré dans une interview pour le magazine Vogue aux Pays-Bas. Sans évoquer le ratage de son transfert au PSG, le joueur de Chelsea a décrit son état d’esprit en match, indiquant que «faire quelque chose avec le cœur mène à prendre des choix sincères».
Concernant la prestation du Maroc en Coupe du monde, où la sélection est devenue la première africaine et arabe à atteindre la quatrième place, Ziyech estime qu’il s’agit d’une étape d’une grande importance, «mais c’est aussi une déception». «Nous étions dans le dernier carré. Nous étions si proches et nous n’avons tout simplement pas atteint la finale», a-t-il déclaré.
«Vu de l’extérieur, ça n’a pas été vécu comme tel, puisque c’était déjà une première que d’atteindre ce stade de la compétition. Tout le monde était heureux. Mais lorsque vous êtes sur le terrain, l’objectif pour vous, c’est de gagner. Nous ne l’avons pas fait.»
Hakim Ziyech
Exigeant envers lui-même, Ziyech souligne également que «c’est pour cela qu’on est un sportif de haut niveau».
Il est également revenu sur la place des mères des joueurs de la sélection nationale, mises en avant de manière inédite lors du Mondial 2022. «Nous avons montré comment traiter les parents. Je pense que ça a touché les gens», a déclaré le footballeur.
«J’ai vu un coéquipier embrasser sa mère sur le front ; ce sont les plus belles images de toute la Coupe du monde.»
Dans ce sens, Hakim Ziyech est revenu sur ses liens avec sa mère, qui n’a cependant pas été avec lui au Mondial du Qatar. «Elle est déjà assez âgée, beaucoup de gens sont tombés malades là-bas. Je ne voulais pas lui faire ça. J’aimerais la garder avec moi encore un peu», a-t-il déclaré.
En 2018 lors de la cérémonie du Soulier d’or, le joueur était d’ailleurs venu en compagnie de sa mère. «Je pense qu’elle est fière de moi (…) Je ne la vois plus beaucoup maintenant, j’ai dû m’y habituer. Quand je jouais à l’Ajax, j’y allais deux à trois fois par semaine», a confié le joueur.
Il décrit sa mère comme «très attachée à sa maison». «Elle y vit depuis quarante ans. Ses enfants y sont nés, son mari y est mort. Elle préfère que son fils aide les autres (…) Mais si j’aide, je veux le faire sous les radars», a-t-il déclaré.