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Suspension des travaux à la résidence de l'Ambassadeur de France à Ouagadougou : Respect des normes légales en question

Publié par RADIO TAN KONNON sur 4 Mai 2024, 08:13am

Catégories : #ACTUALITE

Le gouvernement burkinabè a pris une décision drastique en suspendant les travaux de construction de bâtiments et d'ouvrages de stockage de carburant au sein de la résidence de l'ambassadeur de France à Ouagadougou. Cette action, motivée par l'absence d'autorisation des autorités compétentes, reflète la ferme volonté des autorités de faire respecter les normes légales et réglementaires en vigueur dans le pays.

Le ministre Porte-parole du Gouvernement, Jean Emmanuel OUEDRAOGO
Le ministre Porte-parole du Gouvernement, Jean Emmanuel OUEDRAOGO

L'annonce de cette suspension émane de sources proches du dossier, qui ont rapporté que le gouvernement burkinabè a découvert l'existence de travaux de construction en cours, notamment la réalisation d'une soute à carburant qui a déjà été approvisionnée en carburant par la société Total. Outre cette soute, trois blocs de bâtiments d'immeuble R+1, comprenant 28 logements, ont également été érigés sur le site de la résidence diplomatique.

Selon les informations recueillies, le gouvernement a immédiatement ordonné l'arrêt des travaux et la suspension de la fourniture de carburant, soulignant la nécessité impérieuse d'obtenir les autorisations requises auprès des services compétents avant d'entreprendre de telles opérations. Il est à noter que les privilèges accordés par l'immunité diplomatique ne sauraient en aucun cas servir d'excuse dans de telles circonstances, insistent nos sources.

Par ailleurs, il est révélé que l'ambassade de France n'a obtenu ni permis de démolition, ni permis de construire, encore moins l'autorisation de fourniture de carburant pour ces travaux en cours. Les entreprises impliquées dans la réalisation de ces projets, ainsi que Total Burkina, ont été convoquées pour être entendues à la fin du mois d'avril 2024.

Au cours de ces auditions, toutes les parties concernées ont admis n'avoir pas procédé à la vérification des autorisations nécessaires avant d'entamer l'exécution des différents contrats. Cette situation soulève des questions quant au respect des procédures légales et réglementaires, ainsi que sur la diligence requise dans la conduite des projets, en particulier ceux impliquant des institutions diplomatiques.

En conséquence, cette affaire suscite des interrogations sur les mécanismes de supervision et de contrôle en place, ainsi que sur la responsabilité des parties prenantes dans le respect des lois et des règlements nationaux.

Saidicus Leberger
Pour Radio Tankonnon 

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