Une conférence de presse qui a regroupé tous les organes de presse de la ville de Bobo Dioulasso.
Au début de la conférence, Diakité Fodé Kaba, l'organisateur de la conférence de presse et du concert du 27 janvier 2018 à la Maison de la Culture de Bobo Dioulasso a tenu à nous présenter l'artiste.
Nous avions appris qu'il est né en 1954 et issu d'une famille de griots, Koko Dembelé est originaire de Mopti au Mali. Enfant bobo bercé dans les cultures Peulh, Dogon et Bozo, il a reçu plusieurs influences qui peuvent justifier son engagement et de la richesse de sa musique. A l'âge de 7 ans, il s'initie à la percussion et voyage dans le pays et en apprends les diverses traditions orales. En 1970, à la fin de sa scolarité, il décide de se consacrer à la musique.
En 1976, il est recruté comme guitariste soliste et chanteur du célèbre orchestre dogon " Kanaga de Mopti " sous la direction de Sorry Bamba( surnommé alors le Pink Floyd malien) avec qui il modernise résolument la musique malienne. Koko Dembélé se distinguait déjà en interprétant des morceaux de Bob Marley, Burning Spear et Jimmy Cliff et s'impose comme le principal chanteur de la formation. En 1982, le Kanaga participe au festival de la Zone II à Dakar et en 1983, il est invité au festival métisse d` Angoulême (France).
Il quitte le Kanaga en 1986 puis s'installe à Abidjan où il fait la connaissance du génie musical Bocana Maïga " Maestro ". Leur collaboration aboutit, en 1993 à l'album " Baguinée " avec le titre Amagni. Cet essai a eu un énorme succès commercial en dehors du continent africain surtout au Brésil où il se vend comme des petits pains. C`est le début de la notoriété internationale. En Avril 1997, Koko est le 4è invité de marque, après Nelson Mandela, Michael Jackson ainsi que Paul Simon au 18è festival de Olodum.
Albums
• Yèrèdon
• Tendoro
• Baguiné
Le reggae man Koko Dembélé a tenu a présenté à la presse Burkinabè ce jour 26 Janvier 2018 à la Maison de la Culture de Bobo Dioulasso ’, son nouvel album sorti en France le 23 décembre. Composé de dix titres, l’album s’appelle ‘’Tièba’’.
« Tièba » (l’homme fort) en français, c’est le titre du nouvel album de Koko Dembélé. Un cinquième opus sorti en France le 23 décembre dernier. Accompagné de ses collaborateurs, , son œuvre musicale aux hommes de média de Bobo Dioulasso.
« ‘’Tièba’’ signifie l’homme fort, le combattant’’ le ‘’brave’’ », explique l’artiste. Selon lui, ce 5ème album, composé de dix chansons est la synthèse de ses 40 années de parcours musical. L’amour, la tolérance, l’espoir, la paix, la corruption… l’artiste prône la cohésion sociale et dénonce les tares de nos gouvernants.
« Leurs études ont été assurées par l’Etat alors que leurs parents agriculteurs ou éleveurs étaient pauvres Mais une fois aux affaires, ils volent et pillent le peuple. Ils ont des paradis fiscaux en Europe et ailleurs, ils passent leurs vacances sur des yachts au Bahamas ou ailleurs aux frais du contribuable pendant que le peuple s’enfonce dans la misère et meurt dans la galère », dénonce l’artiste.
L’album ‘’TIEBA’’ a été enregistré à Montpellier au studio Vox Rapido avec Jeff Saboy aux manettes et mixé au studio Diaspora Rockers. Il a été coproduit et arrangé par Koko lui-même et Mansa Live Production (France). L’artiste s’est fait aider par la diva de Tombouctou, Khaira Arby, Baba Salah et le maître du ‘’Sokou’’ (Violon traditionnel monocorde), le regretté Zoumana Téréta. D’après le manager de l’artiste, Aliou Mahamane Touré, le nouvel album ‘’TIEBA’’ sera distribué en Afrique par le Label Starmonde Music et en Europe et en Amérique notamment au Brésil par le groupe Olodum.
Issu d’une famille de griots, Koko Dembélé, chanteur et guitariste est né en 1954 en pays dogon (Mopti). Enfant bobo, bercé dans les cultures peulh, dogon et bozo, il tire son inspiration de cette diversité culturelle. Le ‘’vieux reggae man’’ a fait ses débuts en 1976 dans le célèbre Orchestre Kanaga de Mopti où il était guitariste soliste. Son premier tube reggae ‘’Amagni’’, construit au Mali et arrangé par le maestro Boncana Maiga, a fait un grand écho en Afrique et dans d’autres continents.
Au cours de la conférence de presse, il a remercié tous les journalistes présent à la cérémonie,
Saidicus Leberger