Burkina Faso/Bobo Dioulasso : Rencontre Ministre de Commerce et les Opérateurs Economique des Hauts Bassins….

Sitôt installé, le nouveau Ministre de Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, son excellence Harouna Kaboré, a pris son bâton de pèlerin pour rendre visite à  ses siens à Bobo Dioulasso, le vendredi 16 février 2018, à la chambre de commerce de Bobo Dioulasso, dont l’objectif est d’échanger avec ces opérateurs économiques, pour avoir une meilleure compréhension sur les problèmes auxquels ceux-ci sont confrontés. Plutôt dans la journée, le ministre et sa suite, ont visité une unité industrielle au secteur 24, où, ils ont été impressionnés par la fabrication des tessons de bouteilles en sable mouvant, de transformations des plastiques en carburant ; et ensuite il s’est rendu à la zone industrielle pour visiter certaine unités industrielles.

Ainsi, dans l'après midi, il a  conféré avec les opérateurs économiques Bobolais, pour une discussion sans tabou autour de la  relance des activités économiques à Bobo Bobo-Dioulasso.

Une occasion pour le Président de la Délégation Régionale de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bobo Dioulasso M. Lanciné Diawara, de souhaiter la bienvenue au Ministre et sa suite dans ses locaux, avant d’adresser  au nouveau ministre  au nom de l’ensemble des opérateurs économiques  des Hauts Bassins, ses sincères félicitations pour sa nomination à la tète du département du ministère en charge du commerce, de l’industrie et de l’artisanat.

En effet, pour le président de  la chambre de commerce des Hauts Bassins, la confiance que les hautes autorités ont placé au nouveau ministre, est un honneur pour le secteur privé, dont il est issu et il a siégé en qualité d’élu consulaire avant d’être ministre.

Pour cela la communauté des affaires des Hauts Bassins, par sa voix marque toute sa disponibilité à l’accompagner dans cette noble mission de promotion de la prospérité économique du Burkina Faso.

Cependant, il a tenu à rappeler au ministre qu’il est arrivé à la tète de ce  département dans un contexte socio-économiques toujours difficile, qui est marqué par des revendications à la fois social et des fortes attentes  des populations au niveau économique.

« Bobo Dioulasso, cette ville que vous connaissez déjà, pour y avoir fait une partie de vos études supérieures, était jadis le principal carrefour commercial et le plus grand bassin industriel de notre pays. Aujourd’hui rencontre de nombreuses difficultés avec les fermetures d’entreprises, une faible desserte aérienne, un transfère insuffisant des pouvoirs de décision au niveau local, un accès difficile à la commande publique, l’absence d’espace économique aménagés pour les investissements…. », Interpelle Lanciné Diawara.

Tout en réitérant leur confiance au niveau ministre, puisqu’ils savent l’engagement de celui-ci « Le Faso d’abord », et l’ont vu à l’œuvre en tant que chef d’entreprise, et comme acteur de développement social, le président de le délégation régionale de la chambre de commerce et d’industrie des Hauts Bassins, a indiqué qu’ils ne doutent aucun moment de l’engagement de Harouna Kaboré, à créer un environnement des affaires encore meilleur dans le pays.

Pour cela, le président, a réaffirmé la volonté de son institution a apporté sa contribution dans cette œuvre collective de développement.

C’est pourquoi, elle envisage de créer une zone d’activité »s diverses et lancer le projet d’extension du port sec de Bobo Dioulasso. Un projet selon Lanciné Diawara est estimé à plus de 25 milliards de francs CFA, avec un besoin de financement d’environ 14 milliards de francs Cfa, afin de renforcer les capacités d’exploitation de l’existant de 19ha à 40ha. Dores et déjà, les négociations  de financement sont bien avancées et la finalisation des études techniques sont en cours, en vue de lancement des travaux en 2018 a indiqué Lanciné Diawara. Avant de demander au ministre et au gouvernement leur accompagnement inconditionnel à ce grand projet, à travers l’octroi de facilités et la réalisation des voies d’accès à l’infrastructure.

En outre, il n’a pas manqué de souligner au ministre les efforts que son équipe entrain de faire pour rendre cette chambre opérationnelle notamment, dans le formation professionnelle, de l’information économique, et l’accompagnement des jeunes et des femmes dans les affaires .Et à  titre  d’exemple selon le président la chambre forme chaque année plus de 1000 chefs entreprises et les sessions d’informations touchent au moins 2000 promoteurs.

Ainsi pour clore son discours Lanciné Diawara, a présenté  au ministre ses vœux les meilleurs de santé, de paix, de prospérité, et surtout de succès dans cette nouvelle fonction.

En réponse, Harouna Kaboré, a tenu à remercier l’ensemble des opérateurs économiques des Hauts Bassins, pour cet accueille chaleureux parmi les siens, car, il vient « chez lui », pour prendre contact avec eux, en vue de relancer les  activités économiques et industrielles à Bobo Bobo-Dioulasso, à travers la mise en place d’ une politique d’industrialisation de grande envergure dans la capitale économique du Burkina Faso.

Une occasion pour cet ingenieur et homme d’affaires qui a fait ses études à l'institut polytechnique de  Bobo Dioulasso , d’inviter ses siens à conjuguer les mêmes efforts pour une meilleure convergence de vue" pour mieux réussir dans leurs actions.

Ainsi tour à tour, ces opérateurs économiques chacun dans son domaine de compétence a posé des doléances au ministre, qui n’a pas par quatre chemins, a indiqué qu’il est parmi sa communauté, et par conséquent il connait  tous les problèmes auxquels ce secteur est confronté.

C’est pourquoi, il a insisté sur la nécessité du dialogue entre tous les acteurs pour une meilleure organisation de ce secteur. « Je vous invite à travailler d’une manière convergente… Martelé Monsieur Harouna Kaboré. Avant d’inviter ces compatriotes, à plus de dynamisme dans leurs actions en vue de sortir le pays dans la pauvreté à travers
la création de richesse. Toute fois, il a mis en garde des oiseaux  de "mauvais augures", qui véhiculent les relents ethniques ou régionalistes, pour saper les efforts des devanciers qui ont posé les jalons d’un « Burkina Uni et Indivisible » pour remettre en cause la cohésion sociale.

Il fait allusion à la polémique en cours sur la construction d’une usine de coton à Ouagadougou. Pour le Ministre, son souhait, c’est de voir profiler des usines partout au Burkina Faso. « Je suis ministre de la république ; et par conséquent, je suis burkinabé...",Souligne Harouna Kaboré.Avant de rassurer le secteur privé qu'il est venu pour travailler et mettre des reformes en place pour l’émergence d'un secteur privé dynamique et proactif, susceptible de concurrencer les autres économies de la région.Et cela ne sera possible selon lui, si tous les acteurs se donnent la main pour travailler dans la transperce et dans la convergence.

Amara Sylla, pour RADIO TAN KONNON