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Procès du putsch manqué au Burkina: 84 accusés et quelques absents

Publié par RADIO TAN KONNON sur 28 Février 2018, 17:50pm

Catégories : #ACTUALITE

Le général Gilbert Diendéré (g.) et l'ancien ministre des Affaires étrangère Djibrill Bassolé sont les pincipaux accusés dans le procès du putsch manqué de septembre 2015. © Ahmed OUOBA / AFP
Le général Gilbert Diendéré (g.) et l'ancien ministre des Affaires étrangère Djibrill Bassolé sont les pincipaux accusés dans le procès du putsch manqué de septembre 2015. © Ahmed OUOBA / AFP

Au Burkina Faso, le procès du putsch manqué s’est ouvert ce mardi 27 février dans la matinée devant un tribunal militaire. Au total, 84 accusés sont jugés pour la tentative de putsch du 16 septembre 2015, où des soldats du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) avaient tenté en vain de renverser le gouvernement de transition mis en place après la chute du président Blaise Compaoré.

 

Ce procès tant attendu par les Burkinabè s’est ouvert à la salle des banquets de Ouaga 2000. L’audience a commencé avec la vérification de la présence des accusés.

 

Dès l’appel du nom du général Gilbert Diendéré, ses sympathisants ont applaudi, ce qui a poussé le président du tribunal à interdire toute forme de soutien ou de désapprobation.

 

Sur les 84 inculpés, quatre personnes sont absentes, dont le colonel Mahamadi Deka. Le tribunal militaire a perdu sa trace depuis sa mise en accusation, selon le procureur. Neuf autres personnes sont toujours en fuite et recherchées par la justice.

 

Plusieurs anciens ministres sous la transition se sont constitués partie civile, mais ils n’étaient pas présents dans la salle d’audience, comme le général et ancien Premier ministre Isaac Zida, Augustin Loada, René Bagoro ou encore Joséphine Ouédraogo.

 

Des mesures restrictives ont été prises pour encadrer la tenue de ce procès : aucun appareil, ni téléphone n’est autorisé dans la salle, ce qui a entraîné un mouvement d’humeur des médias, qui menacent de boycotter la suite des débats si rien n’est fait pour leur permettre de mieux travailler. « Que cherche-t-on à cacher au peuple ? », s’est demandé un confrère d’une radio privée.

 

 → A (RE)LIRE : Burkina Faso: ouverture du procès du coup d’Etat manqué de 2015

SOURCE: JEUNE AFRIQUE

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