
Ce vendredi 2 février 2018, le Premier ministre Paul Kaba Thiéba a reçu en audience le président du groupe Ayka Addis Textile et Investissement, Yusuf Aydeniz de la Turquie dont l’objectif est la création d’une usine de transformation du coton à Ouagadougou. Cette usine devrait générer 12.000 emplois dans les 3 prochaines années.
La première usine intégrée de transformation de coton verra bientôt jour au Burkina Faso. Le lancement des travaux est prévu se tenir dans 6 mois, le temps de finaliser les accords qui sont à un stade très avancé. Selon le président du groupe Ayka Addis Textile et Investissement, Yusuf Aydeniz, le Burkina produit 600.000 tonnes de coton chaque année et ce projet de création d’une usine de transformation industrielle permettra de transformer 20.000 tonnes de fibres en coton.
Egalement il permettra, selon Yussuf Aydeniz de mobiliser des « ressources humaines et de transformer l’économie du Burkina ». Il devrait générer 11.000 emplois immédiats, 12.000 dans les trois prochaines années et 50.000 emplois indirects selon le Directeur General de la Société Générale des Fibres et Textiles (SOFITEX), Wilfried Yaméogo, permettant une autonomisation des femmes et des jeunes au Burkina Faso.
Ce projet d’usine, selon le promoteur, s’inscrit dans le Programme National de Développement économique et social (PNDES). Pour lui, « le Burkina produit l’un des meilleurs cotons dans le monde ». C’est dans ce sens qu’ils ont décidé d’implanter une usine de transformation, la première du genre au Burkina Faso.
Le coût de l’investissement s’élève à 220 milliards de F CFA. Aux dires de Yusuf Aydeniz, le projet bénéficie du soutien du Président du Faso Roch Kaboré et du Premier ministre Paul Kaba Thiéba ainsi que de banques nationales et internationales telles que la Banque Africaine de Développement, Coris BANK, Bank Of Africa et ECOBANK.
Cette usine contribuera à l’amélioration des recettes économiques du pays car les produits finis seront destinés prioritairement à l’exportation mais aussi à la consommation locale.
Priscille BANSE et Esther KY (Stagiaires)
Burkina24