
Il était en exil politique. Volontairement ou pas ? Jules-Tiburce Koffi, 62 ans, a mis fin à son exil politique en France, le jeudi 18 janvier 2018, sans lettre d’autorisation de la Cour nationale du droit d’asile en France.
Depuis lors, l’ex-directeur de l’Institut national des Arts et de l’Action culturelle (INSAAC) vit « modestement » à Bingerville, une «banlieue» abidjanaise. Il s’est muré dans un silence total et enchaîne rendez-vous sur rendez-vous.
Même si à son arrivée à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny, il a été reçu au pavillon d’honneur avec tous les honneurs, l’ex-exilé politique n’a pas voulu donner de la voix, en dépit de la pression des médias et d’autres mains occultes de politiciens qui avaient voulu le voir se fendre d’une déclaration…à des fins d’exploitation politicienne.
Toujours dans la salle d’attente
Dans sa démarche de se voir intégrer dans la vie socio-politique et administrative du pays via un poste qu’il mériterait pour le travail abattu dans la « croisade » contre Laurent Gbagbo, Tiburce Koffi attend les promesses qui lui ont été faites avant son départ de Paris et qui ont apparemment motivé son retour d’exil.
Selon des sources concordantes, l’enseignant, écrivain, musicien, dramaturge et journaliste ivoirien aurait reçu la ferme promesse d’un poste de responsabilité dans l’Administration. En clair, il serait récompensé par une nomination. L’homme lorgnerait le poste de Grand Médiateur de la République qui lui a été poliment refusé parce qu’Alassane Ouattara l’aurait déjà promis à l’un de ses proches. Cependant, toujours selon une source qui a requis un prudent anonymat, un autre point de chute lui sera réservé.
Mais depuis 18 Janvier jusqu’à ce jour, environ deux mois, Tiburce Koffi se tourne les pouces et tourne en rond. Cette nomination conditionnée l’oblige à ranger passagèrement sa plume acerbe et vagabonde.
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