
Le nouveau gouvernement en République Démocratique du Congo (RDC) devrait être connu d’ici les jours prochains.
C’est en tout cas ce qui ressort de la rencontre entre le président congolais Félix Tshisekedi et son prédécesseur Joseph Kabila, ce dimanche dans sa résidence. Les deux parties ont discuté selon leur proche, de la mise en place d’une coalition gouvernementale devant aboutir à la désignation d’un informateur ou d’un Premier ministre. Ce dernier aura à charge la formation du gouvernement de coalition.
Malgré sa victoire à la présidentielle du 30 décembre dernier, L’union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le parti de l’actuel chef de l’Etat ne dispose que de 32 députés à l’Assemblée nationale.
Chose qui fait dire aux opposants de la coalition Lamuka avec à sa tête Martin Fayulu qu’un partage de pouvoir a été négocié entre Joseph Kabila et Félix Tshisekedi.
Les pro-kabila qui ont obtenu une large majorité aux législatives avec 337 des 485 sièges devront composer et diriger le futur gouvernement. L’UDPS ne disposant que de 32 députés à l’Assemblée nationale.
La RDC a connu sa première passation pacifique du pouvoir depuis son indépendance le 30 juin 1960 avec la proclamation de Félix Tshisekedi comme vainqueur de la présidentielle, succédant à Joseph Kabila après 18 ans de pouvoir.
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Au total, 1,2 million de personnes ont urgemment besoin d'assistance humanitaire au Burkina Faso du fait de la persistance de l'insécurité dans les régions du Centre-Nord, de l'Est et du Nord, a annoncé jeudi soir le Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA).
"Alors que 1,2 million de personnes ont urgemment besoin d'assistance, le gouvernement et la communauté humanitaire ont lancé aujourd'hui un plan d'urgence visant à mobiliser 100 millions de dollars pour fournir de la nourriture, de l'eau, des abris, des soins de santé et de la protection aux 900.000 personnes les plus touchées par la crise", lit-on dans un communiqué conjoint du gouvernement burkinabè et de l'OCHA.
La situation humanitaire s'est fortement détériorée au cours de la dernière année au Burkina Faso et "nous devons intensifier rapidement nos efforts pour sauver des vies et alléger les souffrances des femmes, des enfants et des hommes confrontés à des difficultés extrêmes à la suite des déplacements forcés", a déclaré Metsi Makhetha, coordinatrice résidente des Nations Unies au Burkina Faso.
"Nous devons agir maintenant et travailler ensemble pour empêcher cette crise de devenir incontrôlable. La communauté humanitaire travaille étroitement avec le gouvernement et intensifiera sa coopération avec les organisations de développement, financières et privées, ainsi qu'avec d'autres acteurs, afin de rechercher des solutions durables pour que les communautés puissent prospérer", a ajouté Mme Makhetha.
Le plan d'urgence vise à assister les personnes les plus touchées par l'insécurité, y compris dans les communautés hôte accueillant des personnes déplacées, et les familles extrêmement vulnérables aux prises avec l'insécurité alimentaire et la malnutrition, souligne le communiqué qui ajoute que "cette année, environ 676.000 personnes se trouveront en insécurité alimentaire et 130.000 enfants sont menacés par la malnutrition aiguë sévère".
L'insécurité croissante a déjà forcé 83.000 personnes à fuir leur maison, la moitié d'entre elles ces deux derniers mois suite à des attaques et des affrontements violents.
Les attaques armées ont engendré la fermeture de plus de 1.000 écoles, privant 150.000 enfants d'éducation dans une région déjà caractérisée par de faibles taux de scolarisation, tandis qu'environ 120.000 personnes n'ont pas accès aux soins médicaux car les centres de santé dans les régions touchées par la violence ont fermé ou réduit leurs services, rappelle le communiqué.
"Au regard de l'intérêt que revêt ce plan d'urgence pour le Burkina Faso en ce moment, je lance un appel pressant à tous les partenaires techniques et financiers, au secteur privé, à la société civile et aux médias pour accompagner sa mise en œuvre. Notre combat commun est de garantir aux populations affectées la dignité et la protection. Pour cela, notre engagement et notre détermination ne sauraient faillir", a déclaré Hélène Marie Laurence Ilboudo-Marchal, ministre en charge de l'Action humanitaire.
Elle a indiqué que ce plan est le fruit des consultations entre le gouvernement et les acteurs humanitaires. "Il s'inscrit dans une réelle ambition de relever un certain nombre de défis, dont une meilleure coordination pour plus d'efficacité dans la prise en charge des besoins d'assistance humanitaires de façon globale au cours de cette année".