
Alva Johnson, ex-membre de l’équipe de campagne de Donald Trump, accuse le Président de l’avoir embrassée sur la bouche sans son consentement. Les faits se seraient déroulés en août 2016, à la sortie d’un meeting en Floride. Dans un communiqué, la Maison Blanche dément fermement ces accusations.
Donald Trump est une fois de plus visé par des accusations d’abus sexuel, révèle le Washington Post relayé par FranceInfo lundi 25 février. Alva Johnson, ancienne membre de l’équipe de campagne du président, a confié au journal que le Président américain l’avait embrassée sans son consentement en 2016. Elle a porté plainte.
Selon Alva Johnson, Donald Trump aurait abusé d’elle à la sortie d’un meeting à Tampa, en Floride (États-Unis), le 24 août 2016. Celui qui était alors candidat à la présidentielle s’est approché d’elle, lui a saisi les mains et a tenté de l’embrasser sur la bouche. Elle a tourné la tête, mais le candidat Trump l’a malgré tout embrassée sur le bord des lèvres avant de partir. «?Je me suis immédiatement sentie violée, se souvient-elle. Je ne m’y attendais pas.?»
Des accusations «?absurdes?» selon la Maison Blanche
Choquée, la quadragénaire s’est confiée à son compagnon, sa mère et son beau-père. Elle a fait appel à un avocat et porté plainte Elle réclame aujourd’hui des dommages et intérêts en réparation du préjudice psychologique. Elle accuse également l’équipe de campagne de discrimination raciale, du fait de sa couleur de peau.
L’entourage du président s’est empressé de démentir les faits. Sarah Huckabee, porte-parole de la Maison-Blanche assure que «?cela n’est jamais arrivé?» et qualifie ces accusations d'«?absurdes?». Un autre membre de l’équipe de campagne de Trump a jugé le témoignage «?sans fondement et à côté de la plaque?».
Ce n’est pas la première fois que le président américain est au cœur d’un scandale pour son comportement abusif envers les femmes. À ce jour, au moins dix femmes ont explicitement accusé Donald Trump de harcèlement ou d’agressions sexuelles, rappelle le Washington Post.