Ouganda : une activiste emprisonnée pour cyber-harcèlement contre le président Museveni

Une universitaire ougandaise qui a un jour qualifié le président de « paire de fesses » a été condamné à 18 mois de prison après avoir été reconnu coupable de cyber-harcèlement.

Stella Nyanzi

Stella Nyanzi, vendredi, a protesté contre ses seins nus alors qu’elle comparaissait devant le tribunal par vidéoconférence depuis sa prison. Amnesty International a qualifié sa condamnation d ‘“scandaleuse”.

Nyanzi a attiré l’attention des autorités avec des descriptions audacieuses, souvent profanes, de prétendus manquements du gouvernement du président de longue date, Yoweri Museveni.

Certaines de ses publications sur Facebook ont critiqué Museveni pour ne pas avoir fourni de serviettes hygiéniques aux écolières.

Nyanzi a été reconnu coupable jeudi de cyber-harcèlement, mais acquitté pour communication offensive. Elle devrait purger neuf mois de prison après avoir passé neuf mois derrière les barreaux.

AP