
Selon les protagonistes et le médiateur le président américain Donald Trump, la rencontre ministérielle entre l’Égypte, le Soudan et l’Éthiopie au sujet du barrage sur le Nil Bleu s’est tout de même « bien déroulée ».
Cette réunion de Washington, débouchera-t-elle sur des conclusions conciliantes de manière à anticiper toute crise diplomatique entre l’Égypte, le Soudan et l’Éthiopie à propos du barrage sur le Nil Bleu ?
Si l’optimisme est pour l’instant permis, il est tout de même justifié. Tant les propos du médiateur sont plus que rassurants. « Je viens tout juste de rencontrer des représentants éminents d’Égypte, d’Éthiopie et du Soudan pour les aider à résoudre leur différend de longue date sur le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne, l’un des plus grands au monde actuellement en construction. La réunion s’est bien déroulée et les discussions se poursuivront pendant la journée », a tweeté Donald Trump.
Et les protagonistes de confirmer : « Les ministres ont réaffirmé leur engagement commun de parvenir à un accord global, constructif, adaptatif, durable et mutuellement bénéfique sur le remplissage et l’exploitation du barrage GERD et de mettre en place un processus clair permettant de respecter cet engagement conformément à la déclaration de principes de 2015 ».
Initiée par le président américain, cette réunion intervient après « l’impasse » observée lors des négociations d’octobre dernier.
Dénommé «barrage de la Renaissance » (GERD), ce projet a débuté en 2012. D’un coût de 4 milliards de dollars, il est censé devenir à partir de 2022 (début d’exploitation) la plus grande centrale hydroélectrique d’Afrique, avec une production de 6 000 mégawatts.
Dépendant à 90 % du Nil en matière d’approvisionnement en eau, l‘Égypte par exemple a toujours redouté une réduction du débit du fleuve du Nil Bleu.
John Ndinga Ngoma