
Les infrastructures dont les routes coupées par de fortes pluies qui se sont abattues mardi dans la capitale de la RDC devraient être reconstruites le plus tôt possible, ordonne le président Tshisekedi.
S’il se dit affecté autant que ses compatriotes par la disparition de la quarantaine d’habitants de Kinshasa morts suite aux pluies de mardi, le président de la RDC tient aussi et surtout à réparer les dégâts matériels causés par ces intempéries.
À l’issue de ses descentes sur différents sites sinistrés, Félix Tshisekedi a émis le vœu que commencent immédiatement les travaux de réparation de ces ouvrages endommagés ou détruits lors de ces pluies.
Un désir qui est en réalité un ordre adressé aux bonnes personnes qui savent déjà à quoi s’en tenir. « Nous allons nous attaquer tous les sites à la fois. Nous pensons que dans un très bref délai, nous allons rétablir la circulation sur l’avenue de l’Université pour permettre aux Kinois qui habitent ici et aux étudiants de l’UNIKIN (Université de Kinshasa, NDLR) de pouvoir vaquer à leurs occupations. Dès mercredi, nous allons commencer à nous produire », a promis Benjamin Wenga, directeur général de l’Office des voiries et drainages (OVD). À en croire les médias locaux, les travaux devraient débuter ce mercredi.
Quitter à rassurer le mouvement citoyen Lutte pour le changement (LUCHA) qui tient à ce que les responsabilités des uns et des autres soient établies. Et que des sanctions tombent, ainsi qu’en témoigne ce tweet.
Comme la plupart des villes africaines, la capitale congolaise fait face à de réels problèmes d’aménagement, car « les trois quarts de Kinshasa sont constitués de bidonvilles sans accès à l’eau, ni à l’électricité », expliquait en 2017, Corneille Kanene, un expert onusien dans le domaine de l’habitat.µ
John Ndinga Ngoma