
Au cours d’une conférence de presse, hier samedi à Ouagadougou, les membres de l’association « Jeunesse Tabital Pulakuu » regroupant des membres de la communauté peule, ont interpellé les autorités burkinabè sur les mesures à prendre pour la protection de tous les citoyens, et surtout les membres de la communauté peule.
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Selon cette association, près de 3000 personnes de leur communauté sont portées disparues. Elle demande à la communauté internationale d’ouvrir une enquête sur les cas d’exécutions extra judiciaires au Burkina Faso.
« Il faut le dire haut et fort, il y a des ethnies qui sont persécutées, exécutées, arrêtées, explique Abdoulaye Sidibé, secrétaire général de l’association Jeunesse Tabital Pulakuu au micro de Yaya Boudani, notre correspondant à Ouagadougou. Ça n’est pas normal...
Les gens sont tout le temps arrêtés, exécutés… Nous avons aujourd’hui plus de 3 000 personnes qui ont disparu, toutes appartenant à la communauté peule et 10 000 personnes sont dans les prisons aujourd’hui.
Abdoulaye Sidibé, secrétaire général de l’association «Jeunesse tabital Pulakuu»: «l’impunité a grandi dans notre pays»
Yaya Boudani
Il y a eu des crimes commis contre la communauté peule et l'affaire doit être portée devant les juridictions internationales, explique encore Abdoulaye Sidibé.
RFI