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Les talibans ont annoncé lundi avoir encerclé les combattants de la résistance autoproclamée à leur pouvoir dans le Panchir, une province enclavée au nord-est de Kaboul, tout en ajoutant vouloir négocier avec eux plutôt que combattre.
Dans la nuit, des informations non confirmées ont fait état de heurts aux abords de la vallée du Panchir, où le vice-président du régime renversé par les talibans, Amrullah Saleh, s’est réfugié et a décrété la résistance aux nouveaux maîtres du pays.
«Nos combattants sont stationnés près du Panchir» qu’ils encerclent, a déclaré sur Twitter un porte-parole des talibans, Zabihullah Mujahid, tout en ajoutant que son régime «tente de résoudre cette affaire pacifiquement». Dimanche, des comptes Twitter protalibans avaient annoncé que des «centaines» de leurs combattants se dirigeaient vers le Panchir.
Des informations difficiles à confirmer
Sur les réseaux sociaux, des comptes prorésistance niaient toute avancée des talibans, affirmant que ces derniers avaient été stoppés par des embuscades. Ces annonces et informations restaient difficiles à confirmer de manière indépendante, la région étant enclavée et peu accessible ces jours-ci.
Un porte-parole du Front national de résistance (FNR), Ali Maisam Nazary, a déclaré ce week-end à l’AFP que le Front se préparait à «un conflit de longue durée» avec les talibans, si un compromis ne pouvait être trouvé avec eux sur un système de gouvernement décentralisé garantissant «la justice sociale, l’égalité des droits et la liberté pour tous».
Une semaine après avoir conquis Kaboul et le pouvoir lors d’une offensive éclair, les talibans poursuivent leurs discussions avec des personnalités afghanes, en vue de former un gouvernement qu’ils disent vouloir ouvrir à d’autres factions.
AFP