Depuis le 02 novembre 2022, début de la création artistique du Fara3, tous les artistes présents ont toujours pour objectif de par leur création démontrés qu’ils sont en Côte d’ivoire pour mieux faire connaître la beauté de l’art contemporain africain.
Ils tiennent à faire connaître et à donner de la reconnaissance à ces formes d’arts « non occidentales ».
Par leurs œuvres, ils veulent montrer à la face du monde qu’il est temps de comprendre qu’il faut faire une rupture avec la lecture exotique qui a longtemps prévalu dans l’histoire de la réception des arts d’Afrique.
En observant les œuvres qu’ils produisent, nous comprenons aisément que l’art africain n’appartient qu’à lui-même. Il est vain de chercher à l’inscrire dans l’histoire de l’art contemporain. Il n’y a pas de discours pour conduire le goût, pour justifier un trait, une forme ou une couleur.
Cet art s’appréhende par la connivence des regards.
C’est un art qui ne se rattache à rien. Le public n’a pas de mode d’emploi pour le goûter, sinon une disponibilité d’esprit qui le fera se l’approprier, chacun à sa manière.
Oui, tous les artistes dépeignent avec subtilité, humour et sarcasme une situation politique désastreuse de l’Afrique et du monde.
Le choix des sujets qu’ils abordent comme dans son interprétation et son expression donne lieu à des réflexions très profondes de vie quotidienne, des figures inquiétantes, des objets de cauchemars….
Il existe un mystère dans cette peinture africaine : de l’ésotérisme et de la tonalité quasi-mystique.
Avec tous les artistes présents au FARA3, l’Afrique a le très grand mérite de présenter des œuvres majeures de la création artistique africaine.
Oui, nous observons dans toutes leurs créations de «l’originalité aimable» et des couleurs éclatantes.
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Mais, que dire de l’artiste Michel Charmasson de la France ?
Notre artiste français, je dirais plutôt cet africain à la peau blanche vivant en France.
Il organisera dans le cadre du FARA3, le Premier Colloque International de l’Art Invisuel en Afrique
Par cette activité, qui se déroulera le Lundi 14 novembre 2022, il nous parlera de la part de spiritualité dans l’art africain connectée à la part invisuelle de l’art occidental.
Il mettra à la disposition des artistes les outils les plus avancés de la recherche en art invisuel et répondra aux problématiques invisuelles à fortes potentialités de développement, théorique et pratique
Par ce colloque, il souhaite mener une réflexion appropriée sur la source de l’art, ses modes de création, ses rémunérations et son fonctionnement.
Pour Michel Charmasson dit «Karamogo Blanc», les présents termes de référence décriront aisément les objectifs, les résultats attendus et la méthodologie de ce colloque qui nous semble essentiel pour le devenir de l’art en Afrique libéré des modèles occidentaux.
Saidicus Leberger
Pour Radio Tankonnon