Giroud évoque son retour en Équipe de France

En conférence de presse aux côtés d'Aurélien Tchouaméni, Olivier Giroud a répondu aux différentes questions des journalistes. Il est notamment revenu sur son nouveau statut de remplaçant en équipe de France, les nombreux absents... et sur sa retraite.

À cinq jours de l'entrée en lice de la France dans cette Coupe du monde, Olivier Giroud a exprimé son bonheur d'y participer une nouvelle fois.

"C'est un rêve de gosse, quand on a la chance d'y participer, on veut aller au bout. J'ai eu la chance que ça se réaliser en 2018. Avoir l'opportunité d'en jouer une troisième avec ce jeune groupe talentueux nous donne beaucoup d'espoir. On a beaucoup d'espoir mais aussi de l'humilité, on ne veut pas se mettre favoris. On sait qu'il y a de très grosses équipes dans ce Mondial. J'ai beaucoup de confiance dans ce groupe."

"L'équipe de France est un fil rouge, pour y aller il faut être décisif et important dans ton club. C'est ce qui a été le cas avec Milan, je me suis senti très bien. Quand je suis venu en équipe de France j'ai fait le boulot, c'est ce qui m'a permis d'être ici" a-t-il ajouté.

L'attaquant de l'AC Milan a également eu un mot pour ses coéquipiers blessés qui ont dû déclarer forfait pour le tournoi : "Pogba va beaucoup nous manquer comme Kanté ou Kimpembe. Paulo prend beaucoup de place dans cette équipe de France avec sa personnalité, mais je suis persuadé qu'il y a d'autres jeunes leaders qui peuvent se dégager. Moi aussi je vais jouer mon rôle de grand frère pour les plus jeunes, être disponible pour eux et prendre la parole quand il le faudra."

Conscient de son - désormais - statut de remplaçant, Olivier Giroud le vit bien car il sait qu'il aura sa chance : "Être professionnel c'est se préparer comme si on allait commencer le match, être prêt à chaque instant à rentrer est crucial. La préparation doit rester la même. Il faut avoir l'énergie d'apporter un plus quand on entre en jeu. Plus on avancera dans la compétition, plus les corps seront mis à rude épreuve, l'impact des joueurs qui entreront en jeu devra être de plus en plus décisif."

Quant à sa retraite, il ne veut pas y penser maintenant : "Je ne me fixe aucune limite, ça pourrait être ma dernière compétition mais je n'ai pas envie d'annoncer quoi que ce soit, on verra après la Coupe du monde. Ma motivation de rester au plus haut niveau est intacte."