/image%2F2577874%2F20231126%2Fob_11f9ca_camion-migrants-photo-oim.png)
Le Président de la transition du Niger, le général Abdourahmane Tchiani, a abrogé aujourd’hui par ordonnance la loi de 2015 qui criminalisait le trafic de migrants et qui faisait l’objet d’un très fort soutien de l’Union européenne, a appris Mondafrique de source autorisée.
Cette nouvelle devrait créer l’émotion à Bruxelles, où l’appui au régime socialiste nigérien renversé le 26 juillet reposait surtout sur la volonté affichée par les autorités de lutter contre les flux de migrants cherchant à rejoindre l’Europe à partir de la Libye.
En vertu de cette loi 2015-36, les Nigériens qui facilitaient d’une façon ou d’une autre le transport des migrants étrangers vers le nord, Libye et Algérie, s’exposaient à des poursuites pénales.
Depuis l’adoption du texte inspiré par l’Union européenne et rédigé avec un appui technique des Nations unies, le 26 mai 2015, les réseaux de passeurs basés dans le nord du Niger avaient été démantelés et une grande partie de leurs infrastructures d’accueil et de transport saisies, même si l’activité se poursuivait clandestinement.
La loi qualifiait de «trafic illicite de migrants» le fait «d’assurer, afin d’en tirer directement ou indirectement un avantage financier ou un autre avantage matériel, l’entrée illégale (au Niger) d’une personne qui n’est ni un ressortissant ni un résident permanent». Les contrevenants étaient passibles de peine d’emprisonnement de cinq à moins de dix ans et d’amendes de un million à cinq millions de francs CFA.....Suite sur mondafrique
Source : mondafrique