En l'année 2023, des actes de vandalisme d'une ampleur sans précédent ont été perpétrés par des groupes armés terroristes dans plusieurs localités du Burkina Faso, ciblant délibérément les installations de télécommunications. Ces attaques ont engendré des coûts exorbitants pour le trésor public, en raison des frais considérables nécessaires à la réparation et à la restauration des infrastructures gravement endommagées.

Lors de l'assemblée générale du personnel de la Primature, tenue le 11 janvier 2024 à Ouagadougou, des révélations poignantes ont émergé, mettant en lumière l'ampleur des charges financières imputées aux conséquences de ces actes de vandalisme perpétrés par des forces malveillantes. Selon les informations divulguées, l'Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP) a activement contribué à la restauration des installations détruites en allouant une somme significative, s'élevant à 3 milliards 105 millions de FCFA.
Les conséquences désastreuses de ces attaques se sont traduites par une privation prolongée de services de télécommunications dans plusieurs localités, laissant les habitants dans l'incapacité de communiquer pendant des jours. Les réseaux téléphoniques ont été sérieusement compromis, entraînant d'innombrables difficultés pour les citoyens cherchant à établir des liaisons vitales avec ces zones touchées.
Face à cette réalité préoccupante, l'engagement financier de l'ARCEP s'est avéré essentiel pour la réparation rapide et la remise en état des infrastructures, permettant ainsi de rétablir la connectivité et de restaurer les services de télécommunications essentiels. Toutefois, la charge économique résultant de ces actes de vandalisme souligne l'urgence de renforcer les mesures de sécurité et de protection des infrastructures vitales, afin de prévenir de tels incidents à l'avenir et de garantir la stabilité des services cruciaux pour la population.
Saidicus Leberger
Pour Radio Tankonnon