Incident sur la route : Jacob Zuma échappe à un accident potentiellement criminel

Dans l'après-midi du jeudi 28 mars 2024, un événement dramatique a secoué la province de KwaZulu-Natal, alors que l'ancien Président sud-africain, Jacob Zuma, se rendait à eShowe dans le cadre d'une campagne électorale pour le parti "uMkhonto we Sizwe" (MK). Un accident de la route, survenu près de Gingindlovu, a suscité des inquiétudes quant à la sécurité de Zuma et à de possibles motivations criminelles.

Jacob Zuma

Malgré les circonstances, Jacob Zuma est sorti indemne de l'incident, tout comme ses gardes du corps. La voiture du convoi transportant l'ancien Président a été intentionnellement percutée par un autre véhicule, selon des sources proches de l'incident. Bien que le véhicule n'ait pas été renversé, cet acte délibéré a soulevé des préoccupations quant à la sécurité de Zuma et à la nature potentiellement criminelle de l'accident.

Des membres du parti MK ont rapidement émis des soupçons d'acte criminel, soulignant que la sécurité de Zuma avait été compromise depuis qu'il avait annoncé son soutien à un parti autre que l'ANC lors des prochaines élections générales. Musa Mkhize, responsable des élections du parti MK, a déclaré aux médias que cet incident était profondément troublant et qu'il soulevait des questions sérieuses quant à la sécurité et à l'intégrité de l'ancien Président.

Depuis sa création en décembre 2023, le parti MK, fondé par Zuma lui-même, a exprimé à maintes reprises ses préoccupations concernant les menaces potentielles pesant sur la sécurité de son leader. Les allégations d'une interférence politique dans la sécurité de Zuma ont été évoquées, renforçant les inquiétudes quant à sa protection et à sa sécurité personnelle.

Dans ce contexte, cet incident sur la route soulève des questions plus larges sur la stabilité politique et la sécurité des acteurs clés en Afrique du Sud. Les autorités compétentes sont appelées à enquêter rapidement et de manière approfondie sur cet événement, afin de garantir la sécurité et la protection de tous les citoyens sud-africains, quel que soit leur statut politique.

Saidicus Leberger

Pour Radio Tankonnon