Rencontre entre le Premier Ministre et le nouveau collège du Conseil Supérieur de la Communication du Burkina Faso : Une collaboration pour l'épanouissement de la communication publique

Ouagadougou, le 1er mars 2024 - Le Premier ministre du Burkina Faso, Dr Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, a accueilli ce vendredi à Ouagadougou le nouveau collège du Conseil supérieur de la Communication (CSC) dirigé par son président, Idrissa Ouédraogo. Cette rencontre, imprégnée d'un esprit de devoir et de remerciement, a été l'occasion pour le Président du CSC de présenter respectueusement son équipe au plus haut dirigeant du pays.

Conseillers-CSC et le Premier Ministre Burkinabè

À la sortie de cette audience significative, le Président du Conseil supérieur de la Communication, Idrissa Ouédraogo, a exprimé le devoir institutionnel de présenter le nouveau collège au Premier ministre. Il a souligné que c'est le Conseil des ministres dirigé par le Premier ministre lui-même qui a procédé à la nomination des membres du CSC. Cette démarche, empreinte de reconnaissance envers l'organe exécutif, témoigne de la volonté du CSC d'établir des liens solides avec le gouvernement et de travailler de concert pour le bien-être de la nation.

Au cours de cette rencontre, le Président du CSC a eu l'opportunité de partager la vision du nouvel ensemble quant au développement harmonieux de la communication publique au Burkina Faso. Cette vision se veut orientée vers la modernisation de l'institution et l'activation de son rôle de conciliateur dans un contexte dynamique et évolutif.

"Nous avons échangé sur certaines visions qui sont devenues nécessaires pour l'institution qui a besoin de modernisation et qui a besoin d'activer son rôle de conciliateur, à travers ce que nous avons. Nous sommes en train de préparer les états généraux de la communication", a déclaré le Président du CSC à la sortie de l'entretien.

Il a également souligné que les responsabilités du CSC ne se limitent pas à la simple régulation, mais s'étendent à des domaines tels que le renforcement des capacités, la médiation et la protection du marché de la communication. Cette approche globale vise à positionner le CSC non seulement comme le garant de la conformité aux règles, mais également comme un partenaire stratégique dans le développement et la promotion de la communication au Burkina Faso.

Le Premier ministre a, de son côté, rappelé que la mission principale de la Transition est la reconquête du territoire national face à la menace terroriste. Il a souligné que, dans ce contexte, la liberté de la presse doit être appréhendée dans un cadre bien défini. Le CSC, selon lui, a un rôle crucial dans la formation, l'information et la lutte contre le sous-développement.

Cette rencontre marque le début d'une collaboration fructueuse entre le gouvernement burkinabè et le Conseil supérieur de la Communication, démontrant ainsi la volonté commune de promouvoir une communication publique dynamique et éthique pour contribuer au progrès national. Alors que le CSC se prépare pour les états généraux de la communication, les regards sont tournés vers un avenir où la liberté, la responsabilité et l'efficacité seront les piliers d'une communication publique épanouissante au Burkina Faso.

Saidicus Leberger
Pour Radio Tankonnon