Session du Conseil des Frontières 2024 : Évaluation et Orientations Stratégiques

La majestueuse Ouagadougou a été le théâtre, ce jeudi 21 mars 2024, de l'inauguration solennelle de la Première session ordinaire de l'année du Conseil des Frontières. Sous la présidence éminente de Son Excellence le Premier ministre, Me Apollinaire Kyelem de Tambela, cette assemblée distinguée s'est réunie dans un dessein crucial : évaluer avec discernement la mise en œuvre des initiatives relatives à la gestion frontalière au cours de l'exercice précédent, érigeant ainsi les fondements d'une année 2024 plus harmonieuse et prospère.

Première session ordinaire 2023 du Conseil des Frontières

Dans un discours inaugural empreint de gravité et de détermination, Émile Zerbo, le ministre en charge de l'Administration territoriale, a évoqué la singularité du contexte burkinabé, avide de souveraineté sous tous ses prismes. Il a souligné l'audace des décisions prises, telles que le retrait de la CEDEAO et l'édification de l'Alliance des États du Sahel avec les nations sœurs, le Mali et le Niger. Cette alliance, véritable symbole d'unité et de coopération, se consacre à la résurgence de la sécurité dans cette triade d'États, alimentant ainsi le moteur du développement au bénéfice de leurs concitoyens.

Me Apollinaire Kyelem de Tambela a, quant à lui, en qualité de Premier ministre, rappelé l'importance cruciale de cette session, succédant à celle de mars 2023. C'est une tribune privilégiée pour rétrospectivement évaluer les efforts déployés dans la gestion frontalière durant l'année écoulée. Ce rassemblement d'éminents acteurs constitue un organe de suivi et de guidance, destiné à scruter l'avancement des projets relatifs à la délimitation des frontières et à la coopération transfrontalière, en vue d'identifier les lacunes et les écueils éventuels pour y remédier efficacement.

À cette fin, le Premier ministre a exhorté les participants à des échanges empreints de franchise et de constructivité, visant à dégager de nouvelles orientations et recommandations pertinentes, propices à insuffler un nouvel élan à la gestion frontalière. Il a également plaidé pour une implication collective et une mutualisation des ressources et des efforts, autour des résolutions qui seront émises à l'issue de la session.

Il est impératif de rappeler que l'objectif global de la Stratégie Nationale de Gestion des Frontières vise à stimuler le développement socio-économique et culturel durable des zones frontalières, dans un climat de paix et de sécurité. Les axes stratégiques, tels que la maîtrise territoriale, la sécurisation des frontières, et le renforcement de la coopération transfrontalière, attestent de l'engagement résolu du Burkina Faso envers cette noble cause.

Cette session du Conseil des Frontières incarne ainsi une étape cruciale dans le cheminement vers une gestion frontalière plus efficace et harmonieuse, au service du bien-être et du progrès de l'ensemble des populations concernées.

Saidicus Leberger
Pour Radio Tankonnon