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Dans une initiative sans précédent, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) s'apprête à déployer deux nouveaux vaccins antipaludiques dans 19 pays africains, un geste d'espoir vital pour des centaines de milliers d'enfants menacés par cette maladie dévastatrice.
Les joyaux de cette avancée médicale, les vaccins R21-MatrixM, validé en 2021, et le RTS,S, homologué en 2023, seront mis en œuvre cette année même dans la région africaine, selon les déclarations de Matshidiso Moeti, éminente responsable de l'OMS pour l'Afrique.
Cette annonce survient en cette Journée mondiale de lutte contre le paludisme, un événement qui jette une lumière crue sur l'impératif d'accélérer la bataille contre ce fléau pour un monde plus équitable, où nul ne devrait être condamné à souffrir des ravages du paludisme.
La directrice régionale de l'OMS pour l'Afrique a mis en exergue les obstacles majeurs auxquels la région est confrontée dans cette lutte acharnée contre le paludisme, soulignant les contraintes budgétaires étouffantes, les crises humanitaires déchirantes et les inégalités flagrantes. Vingt des nations les plus durement touchées représentent plus de 85 % des décès liés au paludisme, une tragédie qui ne saurait perdurer sans une réponse internationale concertée et résolue.
Cette décision de l'OMS marque un tournant dans la lutte contre le paludisme en Afrique, offrant une lueur d'espoir aux millions de personnes en proie à cette maladie insidieuse depuis des décennies. Les vaccins antipaludiques constituent une arme précieuse dans l'arsenal des soins de santé, promettant de sauver des vies et de prévenir un nombre considérable de souffrances et de deuils évitables.
Alors que le monde se tourne vers l'Afrique avec une attention renouvelée, les regards convergent vers les 19 nations africaines sélectionnées pour accueillir ces nouveaux vaccins, dans l'espoir qu'elles servent de phares de progrès et d'exemples de succès dans la lutte contre le paludisme.
Cependant, même avec cette avancée majeure, il est impératif de reconnaître que la bataille contre le paludisme est loin d'être gagnée. Des investissements accrus, une collaboration internationale renforcée et un engagement soutenu sont essentiels pour faire reculer cette maladie dévastatrice qui continue de faucher des vies et d'appauvrir des communautés entières.
En ces temps d'adversité et de désespoir, l'introduction de ces nouveaux vaccins antipaludiques offre une lueur d'espoir, un rappel poignant de la puissance de l'innovation médicale et de la détermination humaine à vaincre les maladies qui assaillent notre humanité commune.
Saidicus Leberger
Pour Radio Tankonnon