Dans les contrées tumultueuses de la région de l'Est du pays, les vaillants soldats des 19e et 20e Bataillons d'Intervention Rapide (BIR) ont récemment orchestré une série d'opérations d'une efficacité redoutable, mettant ainsi en échec les sinistres desseins d'une soixantaine de terroristes. Ces prouesses, fruit d'une coordination sans faille et d'une intelligence aiguisée, ont été rapportées par des sources sécuritaires de confiance, en contact étroit avec l'Agence d'Information du Burkina (AIB).
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Le ballet macabre des opérations, baptisées Kalari et Yilguemdé, s'est déroulé avec brio les 22 et 23 avril de l'an de grâce 2024, sur les terres jadis convoitées par l'ombre terrifiante de l'extrémisme. Le 22 avril, tel des prédateurs traquant leur proie dans l'obscurité, les vecteurs aériens ont dépisté une base en gestation, nichée dans les méandres arides de Boungou. Tels des sphinx dévoilant leur mystère, les observations révélèrent deux cohortes d'individus, s'adonnant à l'art funeste du maniement des armes sous le couvert des arbres.
Patience et vigilance furent les compagnons des heures qui s'étirèrent jusqu'aux premières lueurs du 23 avril, alors que les heures nocturnes se consumaient. À l'heure où la lueur de l'aube lutte contre les ténèbres, un premier assaut, tel un éclair vengeur, anéantit le premier groupe de démons, réduisant à néant leurs desseins maléfiques. Les survivants, pris de panique, s'enfuirent, pour n'être que fauchés par la faux implacable d'un second missile. Ainsi, une soixantaine de créatures de l'ombre furent précipitées dans les abysses infernaux.
Le 23 avril, sous le voile impitoyable de la nuit, des criminels, osant défier l'autorité des Forces combattantes, lancèrent une attaque contre une position des GUMI, à Yourkoudguin, dans la région du Centre-Est. Mais la réponse ne tarda guère à se matérialiser, telle une justice céleste s'abattant sur les impies. Les vecteurs aériens, telles des hirondelles rapaces, fondirent sur les malandrins, alors même qu'ils tentaient de s'échapper en deux groupes distincts.
Tel des éclairs zébrant le ciel assombri, les frappes aériennes s'abattirent sur les lieux où se terraient les maudits. Dans un hameau abandonné, sous l'ombrage protecteur de la forêt de Tiourel, l'un des groupes fut surpris par la fureur des cieux, qui s'abattirent sur eux en une danse macabre de flammes et de destruction. Le second groupe, avide de salut, se cacha sous le couvert des arbres, près d'une rivière dans la forêt de Kabonga. Mais nul abri ne put les protéger de la colère implacable qui s'abattit sur eux, scellant ainsi leur funeste destin.
Cependant, la traque des forces de l'ordre ne connaissait pas de répit. Dans la région de la Boucle du Mouhoun, les terroristes osaient régner en maîtres des routes, interceptant les paisibles voyageurs sur la voie Douroula-Yé. Mais leur arrogance fut leur perte. Le 25 avril, alors que le soleil atteignait son zénith, un terroriste eut l'audace d'arrêter un minicar, ignorant que le regard vigilant des forces de l'ordre était déjà rivé sur lui. Sans sommation, la sentence divine s'abattit sur lui et ses complices, réduisant leurs desseins à néant alors que le minicar reprenait son périple, indemne.
Après avoir infligé leur juste châtiment dans la Boucle du Mouhoun, les forces vaillantes poursuivirent leur croisade contre l'obscurité à Kéréboulé, dans la région du Sahel. Là, elles débusquèrent un important rassemblement de malfaiteurs, ourdissant des plans diaboliques. Mais leur rêve de destruction fut balayé par une pluie de feu et de fer, déversée par les cieux indignés.
Ainsi, par la grâce de leur courage et de leur détermination, les forces de sécurité ont brisé les chaînes de la terreur et répandu la lumière de la justice dans les recoins les plus sombres de la nation. Que résonne haut et fort l'hymne de la victoire, car la lutte contre l'obscurité ne connaîtra point de trêve, tant que le drapeau de la liberté flottera sur ces terres jadis ensanglantées par la tyrannie.
Saidicus Leberger
Pour Radio Tankonnon