Ouagadougou, 11 juin 2024 – Une nouvelle étape cruciale dans la lutte contre les maladies vectorielles au Burkina Faso a été franchie ce mardi. Le ministre de l'Environnement, de l'Eau et de l'Assainissement, Roger BARO, a officiellement lancé la campagne nationale de destruction des gîtes larvaires. Cette initiative, placée sous le signe de la prévention, s’inscrit dans le cadre du programme « One Health » ou « Une seule santé », visant à renforcer la préparation et la réponse face à une éventuelle épidémie de dengue en 2024.
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La cérémonie de lancement s’est déroulée à Ouagadougou en présence de plusieurs personnalités éminentes, notamment les ministres chargés de la Santé, de la Jeunesse, et le ministre délégué chargé des Ressources animales. Leur présence symbolise l'engagement multisectoriel et la collaboration nécessaire pour une campagne efficace.
Un programme innovant et multisectoriel
Le programme « One Health » repose sur une approche holistique qui reconnaît l'interconnexion entre la santé humaine, la santé animale et la santé environnementale. En effet, la destruction des gîtes larvaires vise à éliminer les habitats des moustiques vecteurs de maladies telles que le paludisme et la dengue. Cette stratégie est essentielle pour réduire la population de moustiques et, par conséquent, diminuer le risque de transmission de ces maladies.
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« La prévention est le meilleur remède », a déclaré Roger BARO lors de son discours inaugural. « En détruisant les gîtes larvaires, nous agissons directement sur la source de la propagation des maladies vectorielles, contribuant ainsi à protéger la santé de nos citoyens. »
Une mobilisation nationale
La campagne nationale de destruction des gîtes larvaires mobilise non seulement les autorités locales et les ministères concernés, mais aussi les communautés à travers le pays. Des équipes seront déployées pour identifier et détruire les gîtes larvaires, notamment les eaux stagnantes, les récipients abandonnés, et autres sites propices à la prolifération des moustiques.
Les citoyens sont également appelés à participer activement en prenant des mesures simples mais efficaces, comme vider régulièrement les contenants d'eau, couvrir les réservoirs d'eau, et maintenir leur environnement propre. Cette campagne est donc aussi une occasion de sensibiliser le public à l'importance de l’hygiène et de l’assainissement dans la prévention des maladies.
Le paludisme et la dengue représentent des menaces sanitaires sérieuses au Burkina Faso. Selon les statistiques du ministère de la Santé, ces maladies causent chaque année des milliers de cas et de nombreuses pertes de vie. La campagne « One Health » vise à réduire significativement ces chiffres en s'attaquant directement aux vecteurs de transmission.
Le ministre de la Santé a souligné l’importance de cette initiative : « La destruction des gîtes larvaires est une mesure proactive qui peut sauver des vies. Nous devons tous nous unir pour garantir le succès de cette campagne et protéger nos communautés. »
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Un pas vers un avenir plus sain
Le lancement de cette campagne marque le début d’une série d’actions coordonnées qui seront déployées sur tout le territoire national. Des formations seront organisées pour les agents de santé et les volontaires afin de les préparer à la mise en œuvre efficace des mesures de destruction des gîtes larvaires.
En parallèle, des campagnes de communication et de sensibilisation seront menées pour informer le public des dangers des maladies vectorielles et des gestes à adopter pour prévenir leur propagation. Les autorités misent sur l’engagement et la coopération de tous les citoyens pour assurer la réussite de cette initiative.
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Un engagement pour la santé publique
La campagne nationale de destruction des gîtes larvaires est une démonstration claire de l’engagement du Burkina Faso à protéger la santé publique. En intégrant l’approche « One Health », le pays met en place une stratégie intégrée et durable pour lutter contre les maladies vectorielles.
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Roger BARO a conclu son discours avec un message d’espoir et de détermination : « Ensemble, nous pouvons faire une différence. Ensemble, nous pouvons bâtir un avenir où les maladies vectorielles ne seront plus une menace pour nos communautés. La santé est notre bien le plus précieux, et nous devons tous travailler main dans la main pour la préserver. »
La campagne, qui se poursuivra dans les mois à venir, est une lueur d’espoir pour un avenir plus sain et plus sûr pour tous les Burkinabés.
Saidicus Leberger
Pour Radio Tankonnon