Ouagadougou, Burkina Faso - 2024 - Le Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) de cette année a marqué une nette progression avec un taux de réussite national de 47,19%, soit une hausse significative par rapport aux 38,27% enregistrés en 2023. Selon une publication récente du ministère en charge de l'éducation sur sa page Facebook, cette amélioration de 8,92 points de pourcentage reflète les efforts constants déployés pour rehausser le niveau éducatif du pays.
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Une ascension notable
Cette année, sur les 219 475 candidats inscrits au BEPC, 101 070 ont réussi à obtenir leur diplôme. Ce résultat marque une ascension notable dans les performances éducatives nationales et vient récompenser les efforts conjugués des enseignants, des élèves, et des politiques éducatives mises en place.
"Nous sommes fiers de cette progression," a déclaré un porte-parole du ministère. "Elle montre que les réformes et les initiatives visant à améliorer la qualité de l'éducation commencent à porter leurs fruits."
Des efforts accrus pour une meilleure éducation
Plusieurs facteurs ont contribué à cette augmentation du taux de réussite. Parmi eux, les initiatives gouvernementales visant à améliorer l'accès à l'éducation, la formation continue des enseignants, et la sensibilisation accrue des parents et des communautés sur l'importance de l'éducation.
Le ministère de l'Éducation a mis en place diverses stratégies, telles que l'augmentation des ressources allouées aux écoles, la réhabilitation des infrastructures scolaires, et la mise en œuvre de programmes de soutien pour les élèves en difficulté. Ces efforts ont permis de créer un environnement d'apprentissage plus propice et de motiver les élèves à s'engager pleinement dans leurs études.
Les défis restants
Malgré cette avancée, des défis subsistent. Les disparités régionales et les inégalités entre les sexes continuent de poser des obstacles à l'atteinte d'un taux de réussite encore plus élevé. Dans certaines régions, les infrastructures scolaires sont encore insuffisantes et les enseignants manquent de ressources essentielles.
Le phénomène de l'orpaillage, mentionné dans le contexte du Certificat d’études primaires (CEP) dans la province du Tuy, reste également un problème majeur. Les enfants sont souvent détournés de l'école pour travailler dans les mines, ce qui impacte négativement leur performance académique.
Une mobilisation continue
Face à ces défis, le ministère de l'Éducation reste déterminé à poursuivre ses efforts. "Nous avons encore beaucoup à faire," a affirmé le porte-parole du ministère. "Nous devons continuer à travailler pour améliorer l'accès à l'éducation, renforcer les capacités des enseignants, et assurer que chaque enfant, où qu'il soit, ait la chance de réussir."
L'engagement des parents, des communautés et des autorités locales est également crucial. La sensibilisation sur l'importance de l'éducation doit être renforcée pour combattre des pratiques comme l'orpaillage traditionnel qui privent les enfants de leur droit à l'éducation.
Témoignages et réactions
Les réactions à cette progression sont largement positives. De nombreux enseignants et parents se félicitent des résultats. "C'est un grand pas en avant pour nos enfants," a déclaré une mère d'élève à Ouagadougou. "Nous voyons enfin les fruits des efforts que nous avons tous fournis."
Un enseignant de Bobo-Dioulasso a partagé son enthousiasme : "Ces résultats nous encouragent à continuer notre travail avec encore plus de détermination. Nous voyons que nos efforts ne sont pas vains."
Perspectives d'avenir
Avec un taux de réussite au BEPC en hausse, le Burkina Faso se dirige vers une amélioration constante de son système éducatif. Le gouvernement, les enseignants, les parents et les élèves doivent continuer à collaborer pour surmonter les défis restants et garantir une éducation de qualité pour tous.
En conclusion, la hausse du taux de réussite au BEPC de 2024 à 47,19% est une victoire collective qui témoigne des progrès réalisés dans le secteur éducatif. Cependant, cette avancée n'est qu'une étape dans un long chemin vers l'excellence éducative, et tous les acteurs concernés doivent poursuivre leurs efforts pour maintenir et amplifier cette dynamique positive.
Saidicus Leberger
Pour Radio Tankonnon