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RADIO TANKONNON

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Discours du Premier Ministre lors de la cérémonie de montée des couleurs : Appel à la vigilance et à la confiance

Publié par RADIO TAN KONNON sur 1 Juillet 2024, 16:57pm

Catégories : #ACTUALITE

Ouagadougou, le 1er juillet 2024C’est dans un cadre solennel et empreint de fierté nationale que s’est déroulée, ce lundi, la traditionnelle cérémonie de montée des couleurs à la Primature. À cette occasion, le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, a prononcé un discours inspirant et mobilisateur, appelant le peuple burkinabè à la vigilance et à la confiance en l’avenir du pays sous la direction du Président Ibrahim Traoré.

Le Premier ministre aux Burkinabè
Le Premier ministre aux Burkinabè

Un appel à la vigilance et au courage

Devant une assemblée attentive et réunie pour célébrer les valeurs et l’unité nationale, le Premier ministre a tenu à rappeler les défis auxquels le Burkina Faso fait face, tout en affirmant la nécessité de rester vigilants et déterminés. "Peuple burkinabè, je vous invite à la vigilance et à ne pas avoir peur", a-t-il déclaré, soulignant l'importance de maintenir une attitude de résilience face aux diverses menaces, qu'elles soient sécuritaires, économiques ou sociales.

La confiance en un leadership fort

Dr Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla a également profité de cette tribune pour réitérer sa confiance en la gouvernance du Président Ibrahim Traoré. "Avec le Président Traoré, le Burkina est entre de bonnes mains", a-t-il affirmé avec conviction. Cette déclaration vise à rassurer les citoyens burkinabè sur la capacité du leadership actuel à guider le pays vers la stabilité et la prospérité.

Les réalisations et les perspectives

Au cours de son allocution, le Premier ministre a évoqué les réalisations récentes et les perspectives prometteuses pour le Burkina Faso. Il a mentionné les efforts soutenus du gouvernement pour améliorer les infrastructures, renforcer la sécurité et promouvoir le développement économique. "Notre pays est sur la voie de la transformation", a-t-il déclaré, invitant les citoyens à soutenir les initiatives gouvernementales et à participer activement à la construction d’un Burkina Faso plus fort et plus uni.

Un message d'unité et de solidarité

Dans un élan de solidarité nationale, Dr Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla a appelé à l'unité et à la cohésion sociale. "Nous devons rester unis, car c'est ensemble que nous surmonterons les obstacles", a-t-il insisté. Il a souligné l'importance de la collaboration entre les différentes communautés et les acteurs de la société civile pour garantir un avenir harmonieux et prospère.

L'Engagement pour la paix et la sécurité

Le discours du Premier ministre a également mis en lumière l’engagement du gouvernement en faveur de la paix et de la sécurité. Il a salué les efforts des forces de défense et de sécurité, ainsi que ceux des partenaires internationaux, dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité. "Nous devons rester vigilants et continuer à soutenir nos forces de sécurité", a-t-il exhorté, rappelant que la sécurité est un pilier fondamental pour le développement du pays.

Une vision d'avenir

En conclusion, le Premier ministre a invité chaque citoyen à contribuer à la réalisation de la vision d’avenir du Burkina Faso. "Chacun de nous a un rôle à jouer dans la construction de notre nation", a-t-il déclaré, incitant à l'engagement civique et à la participation active aux initiatives communautaires et nationales.

Un discours mobilisateur

Le discours de Dr Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla a été accueilli avec enthousiasme par l’assemblée présente, renforçant la détermination collective à œuvrer pour un Burkina Faso plus fort et résilient. En ce jour de montée des couleurs, symbole de l’unité et de la fierté nationale, le message du Premier ministre a résonné comme un appel à la vigilance, à la solidarité et à la confiance en l’avenir du pays sous la direction éclairée du Président Ibrahim Traoré.

La cérémonie s'est conclue par une vibrante ovation, témoignant de l'adhésion et de la détermination du peuple burkinabè à marcher ensemble vers un avenir prometteur, en dépit des défis et des incertitudes.

Lisez l'intégralité de son discours.

Mesdames et messieurs, camarades de lutte !

1 - Le message que je voudrais vous transmettre aujourd’hui est simple : n’ayez pas peur. Les autorités actuelles du pays sont engagées à affirmer la souveraineté du Burkina Faso et à mettre le pays sur les rails du développement. Cela entraine nécessairement des déchirements et des bouleversements.

2 - Beaucoup se complaisaient dans la situation de dépendance du Burkina Faso parce qu’ils profitaient des bénéfices secondaires de cette dépendance. La politique de refondation et de souveraineté qui se mène actuellement remet en cause les intérêts des valets locaux sur lesquels les impérialistes occidentaux s’appuient pour maintenir nos pays dans la dépendance.

3 - La refondation et le développement du Burkina Faso remettent en cause les intérêts de ceux qui sont dans le mimétisme comportemental et intellectuel. Ils remettent aussi en cause les intérêts de certains opérateurs économiques qui s’appuient sur ce mimétisme pour écouler des produits de consommation, en jouant le rôle de simples appendices du capitalisme et de l’impérialisme occidental. Ils remettent encore en cause les intérêts des prétendus lettrés qui, malicieusement, usent de langages pseudo-progressistes pour surprendre l’attention des populations et mieux les abuser. La gestion rigoureuse des biens de l’Etat et la lutte contre la corruption créent aussi beaucoup de mécontents.

4 - Toutes ces personnes sont actuellement remontées contre le régime actuel de refondation dont le seul crime est de remettre en cause ce qu’elles considèrent comme des acquis perpétuels à leur profit. Leur objectif est donc d’abattre le régime par tous les moyens, y compris les plus immoraux, avec l’appui de leurs maîtres occidentaux et de leurs sous-chefs africains de la sous-région. Outre le Burkina, on retrouve ces personnes, pour l’essentiel, en France, aux Etats-Unis et, plus près de nous, en Côte d’ivoire. Mais, je vous dis : n’ayez pas peur.

5 - Ce que vous ne savez peut-être pas, c’est que, dès les premières heures de ce régime, la plupart d’entre eux ont proposé en vain leurs services aux autorités actuelles. Connaissant leur duplicité, aucune suite ne leur a été donnée. Certains ont attendu en vain d’être approchés. C’est donc par dépit, par esprit de revanche, et pour assouvir de basses ambitions qu’ils ont jeté toutes leurs forces dans la lutte contre le régime. Ils n’ont aucun projet à proposer, outre celui de remettre le Burkina dans les chaines de la servitude, et de s’acoquiner de nouveau en toute liberté avec les terroristes, au prix du sang des Burkinabè.

6 - N’ayez pas peur ! Parce que l’Équipe au pouvoir, pour rien au monde, n’abandonnera encore le pays entre les mains des entrepreneurs politiques, des opportunistes et des aventuriers.

7 - N’ayez pas peur ! Parce que vos dirigeants connaissent vos ennemis, ceux qui sont prêts à hypothéquer au besoin le pays pour leurs petites ambitions débridées. Ceux qui ne pensent qu’à eux et qui n’ont aucune larme de compassion pour les millions de Burkinabè pauvres des villes et des campagnes. Ceux qui sont prêts à mettre le feu au Burkina rien que pour réchauffer leur café.

8 - Des soutiens du régime actuel s’inquiètent de ce que les ennemis du peuple ont les coudées franches pour distiller leur venin. N’ayez pas peur ! Car leurs agitations sont vaines et sans effet sur la marche du peuple.

9 - N’ayez pas peur ! Parce que maintenant c’est le peuple lui-même qui mène sa lutte pour la refondation, la souveraineté et le développement. Et dans cette lutte, le Burkina n’est pas seul. Il la mène de concert avec les pays de l’Alliance des États du Sahel (A.É.S.). C’est là quelque chose de nouveau sous le ciel africain.

10 - On vous dit souvent de faire attention pour vous- mêmes, de ne pas trop vous impliquer, parce que le régime pourrait tomber d’un moment à l’autre. N’ayez pas peur ! Car le régime du peuple, soutenu par les peuples de l’A.É.S, ne saurait tomber. Engagez-vous pour donner un sens à votre vie, pour une vie utile et non végétative. Vivre cent ans dans la peau d’un lâche, c’est vivre sans exister.

11 - N’ayez pas peur ! La peur de vivre conduit à l’absence de vie. Vivez pleinement en assumant votre vie pour être vous-mêmes.

12 - N’ayez pas peur ! Mais soyez vigilants. Soyez vigilants, car nous vivons une période de troubles politiques. S’il est vrai que le petit peuple des campagnes et des villes : les agriculteurs, les éleveurs, les acteurs du secteur informel, les artisans et les petits commerçants commencent à se doter d’une conscience politique, il est aussi vrai que ceux qui l’ont toujours dominé et exploité n’ont pas lâché prise. Ils n’acceptent pas l’irruption sur la scène politique du petit peuple qu’ils méprisent. Alors ils ne tarissent pas de manœuvres et d’intrigues pour faire douter et démobiliser le petit peuple. C’est pourquoi il faut rester vigilant pour déjouer les pièges subtils que tissent ceux qui ne sont prêts à aucun sacrifice pour l’émancipation de leurs frères.

13 - L’un des meilleurs artifices consiste à se proclamer pompeusement révolutionnaire, progressiste ou de gauche, d’user un langage prétendument pro-travailleur, de se caler en prétendu défenseur des travailleurs et du pouvoir d’achat. Ne vous y trompez pas. Pour eux, le travailleur c’est celui qui se dandine dans un bureau ventilé ou climatisé. C’est-à-dire les quelques milliers de
salariés, surtout des villes, et principalement de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso.

14 - Pour eux, tant pis pour les millions d’agriculteurs, d’éleveurs, d’artisans et de petits commerçants dont le sort leur importe peu. Ils combattent pour toujours plus d’augmentation de leur salaire, de leurs indemnités, de leurs avantages personnels. Que les millions d’autres Burkinabè crèvent ou pas, ce n’est pas leur souci. Voilà la réalité de ceux qui se drapent dans le manteau de progressiste ou de défenseur des travailleurs pour mieux abuser le peuple. Certains d’entre eux ont même refusé une contribution simplement symbolique de 1% de leur salaire pour participer à la défense de la patrie en danger. Ce qui est plus que révélateur.

15 - C’est pourquoi il faut rester vigilant pour ne pas se laisser abuser par ceux qui, pour atteindre leurs objectifs, sont prêts à toutes les mutations et contorsions possibles. Pourvu que leur amour-propre soit préservé et que leurs intérêts propres soient garantis.

16 - Soyez vigilants ! Mais n’ayez pas peur ! Car avec le Président Traoré, le Burkina est dans de bonnes mains.

Victoire au peuple engagé.

Je vous remercie.

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