Lancement d'un projet de 1000 logements au Burkina Faso : Une initiative ambitieuse pour améliorer les conditions de vie des personnes déplacées internes

Nagréongo, 12 juillet 2024 – En ce jour mémorable, le gouvernement burkinabè a marqué une étape cruciale dans la lutte pour l’amélioration des conditions de vie des Personnes déplacées internes (PDI) et d’autres groupes vulnérables en lançant un projet de construction de 1000 logements à Nagréongo, dans la région du Plateau Central. Ce projet, d’un coût global de 5 235 060 560 FCFA, reflète l’engagement des autorités à répondre aux besoins urgents des populations affectées par les crises sécuritaires et humanitaires qui secouent le pays.

Pose de première des logements des personnes déplacées internes au Burkina

Un engagement national pour les PDI
Ce projet ambitieux, qui s’inscrit dans le cadre des efforts de réinstallation et de réintégration des PDI, concerne les régions des Hauts-Bassins, du Centre-Nord, du Nord et du Plateau Central. Ces régions ont été particulièrement touchées par les déplacements massifs de populations, rendant la question de l’habitat un enjeu crucial.

Répartition Régionale des Logements
Le projet de construction se déploiera comme suit :

• Bobo-Dioulasso (Hauts-Bassins) : 50 logements
• Kaya (Centre-Nord) : 300 logements
• Pissila (Centre-Nord) : 300 logements
• Barsalogho (Centre-Nord) : 100 logements
• Bourzanga (Centre-Nord) : 100 logements
• Nagréongo (Plateau Central) : 50 logements
• Ouahigouya (Nord) : 100 logements

Ces logements seront attribués non seulement aux PDI réinstallées dans leurs localités d’origine mais également à celles qui ont été intégrées dans de nouvelles communautés et à d’autres personnes vulnérables, tel que souligné par le ministre en charge des finances, Aboubacar Nacanabo.

Contexte et objectifs du projet
La situation des PDI au Burkina Faso est alarmante. À la date du 31 mars 2023, le nombre de personnes déplacées internes était estimé à 2 062 534. Cependant, grâce aux actions de reconquête du territoire national, le gouvernement rapporte un retour progressif de 774 002 personnes issues de 122 123 ménages au 30 juin 2024. Ces chiffres témoignent des efforts déployés pour stabiliser et sécuriser les zones affectées, mais révèlent également l’ampleur des besoins en matière de logement et de réintégration.

Appel à la solidarité et à la collaboration
Pour la ministre en charge de l’action humanitaire, Nandy Somé, la réussite de ce projet repose sur une collaboration étroite entre l’État, ses démembrements, les entreprises privées et les bénéficiaires. Elle a ainsi lancé un appel à toutes les parties prenantes pour apporter leurs contributions et soutenir cette initiative salutaire.

« Nous devons conjuguer nos efforts pour garantir un toit décent à ceux qui en ont le plus besoin. C’est un devoir humanitaire et une responsabilité collective », a déclaré la ministre, soulignant l’importance de la solidarité nationale et internationale dans la réalisation de ce projet.

Un espoir pour les populations déplacées
Pour de nombreuses familles déplacées, ce projet représente bien plus qu’un simple toit. Il symbolise l’espoir d’un nouveau départ, la possibilité de reconstruire une vie digne et stable après des années de souffrances et d’incertitudes. Chaque logement construit est une promesse de sécurité et de confort, un espace où les enfants pourront grandir en paix et où les adultes pourront envisager l’avenir avec plus de sérénité.

Conclusion
Le lancement de ce projet de 1000 logements à Nagréongo est une initiative majeure du gouvernement burkinabè, témoignant de sa détermination à répondre aux défis humanitaires imposés par les crises sécuritaires. En s’attaquant de front aux problématiques de logement des PDI et des personnes vulnérables, les autorités montrent la voie vers une réintégration réussie et une amélioration des conditions de vie pour tous. Reste maintenant à mobiliser toutes les énergies pour garantir le succès de cette entreprise ambitieuse et humanitaire.

Saidicus Leberger

Pour Radio Tankonnon