L'élection du président de la Fédération Burkinabè de Football (FBF) et des autres membres du Comité exécutif, prévue pour le 31 août 2024, s’annonce comme un moment crucial pour l’avenir du football burkinabè. Dans un contexte où les enjeux sont particulièrement élevés, la Commission électorale, sous la présidence de Pazisnewendé Rodrigue Wangraoua, a pris des mesures rigoureuses pour garantir la transparence et l’intégrité du processus électoral. Dans un communiqué daté du 21 août 2024, le président de la Commission a précisé les modalités que doivent respecter les membres votants pour participer au scrutin, soulignant l'importance de la conformité des mandats pour une participation valide.
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Contexte de l'élection : Un tournant décisif pour le football burkinabè
Le football, sport roi au Burkina Faso, se trouve à un tournant décisif avec cette élection. Le président sortant, en poste depuis plusieurs années, a contribué à stabiliser l’organisation de la fédération, tout en étant confronté à des critiques sur la gestion des compétitions nationales et le développement des infrastructures sportives. Dans ce contexte, l’élection du 31 août devient un événement crucial pour les acteurs du football burkinabè, où plusieurs candidats ambitieux sont en lice pour imprimer une nouvelle dynamique à la fédération.
Les règles du scrutin : Transparence et rigueur
Conscient des enjeux, Pazisnewendé Rodrigue Wangraoua, président de la Commission électorale, a mis un point d’honneur à détailler les conditions de participation au scrutin. Dans son communiqué, il a rappelé aux membres votants, composés des délégués des ligues régionales, des districts et des clubs, les obligations qui leur incombent pour que leurs votes soient pris en compte. Le respect des conditions de mandat est au cœur de ces exigences.
Les délégués des ligues régionales et des districts doivent ainsi s’assurer que leur mandat est signé soit par un vice-président, soit par le secrétaire général agissant sur ordre du président. Cette exigence garantit que le processus de désignation des délégués est bien encadré et ne laisse aucune place à des nominations non conformes aux statuts des ligues. De même, pour les délégués des clubs, les mandats doivent impérativement porter la signature de l’une des personnes habilitées par les statuts des clubs. Cette rigueur dans la gestion des mandats vise à éviter toute contestation ultérieure qui pourrait ternir la crédibilité de l’élection.
Désignation des délégués habilités : Une précision importante
L’un des points essentiels du communiqué concerne la désignation des délégués habilités à voter, particulièrement dans les cas où une entité est représentée par plus d’un délégué. La Commission électorale invite expressément ces membres à désigner, par mandat, le délégué qui sera habilité à voter en leur nom. Cette mesure vise à éviter toute ambiguïté le jour du scrutin et à s’assurer que chaque vote exprimé soit incontestable. En effet, dans une élection aussi disputée, où chaque voix pourrait être décisive, la clarté et la précision des mandats sont cruciales.
Les défis de la transparence électorale
Dans un pays où le sport, et particulièrement le football, joue un rôle social et culturel majeur, l’organisation d’une élection transparente et équitable est primordiale. Les mesures énoncées par la Commission électorale témoignent d’une volonté de renforcer la crédibilité de la FBF, tant sur le plan national qu’international. Le respect des règles établies par la Commission est essentiel pour que les résultats de l’élection soient acceptés par tous les acteurs du football burkinabè.
L’intégrité du processus électoral repose non seulement sur la conformité des mandats, mais aussi sur la responsabilité des délégués et des candidats. Les allégations de fraude ou de favoritisme, qui ont parfois émaillé les élections passées, doivent être évitées à tout prix. Pour ce faire, la vigilance des observateurs et l’implication des médias dans le suivi du scrutin seront déterminantes.
Vers une nouvelle ère pour le football burkinabè ?
Au-delà des aspects techniques de l’élection, celle-ci représente une opportunité pour le football burkinabè de prendre un nouvel élan. Les candidats en lice ont chacun proposé des programmes ambitieux visant à améliorer la gestion des compétitions nationales, à renforcer les infrastructures sportives, et à mieux soutenir les talents locaux. L’élection du 31 août sera donc déterminante pour la mise en œuvre de ces réformes.
L’avenir du football burkinabè dépendra en grande partie de la capacité du nouveau président de la FBF à fédérer les énergies et à mobiliser les ressources nécessaires pour atteindre ces objectifs. La mise en place d’une gouvernance transparente et efficace, où l’intérêt général prime sur les intérêts particuliers, sera essentielle pour que le Burkina Faso puisse briller sur la scène internationale et renforcer sa place parmi les nations africaines de football.
Conclusion
L’élection du président de la Fédération Burkinabè de Football, prévue pour le 31 août 2024, marque un moment crucial pour l’avenir du football dans le pays. Sous la houlette de Pazisnewendé Rodrigue Wangraoua, la Commission électorale a instauré des règles strictes pour garantir la transparence du processus. Les exigences concernant la conformité des mandats des délégués témoignent de la volonté d’organiser un scrutin irréprochable.
À l’issue de cette élection, le football burkinabè pourrait entrer dans une nouvelle ère, marquée par des réformes ambitieuses et une gouvernance renforcée. Les acteurs du football burkinabè, qu’ils soient joueurs, entraîneurs, dirigeants ou simples supporters, attendent beaucoup de ce scrutin qui pourrait ouvrir la voie à de nouvelles perspectives pour ce sport qui occupe une place si particulière dans le cœur des Burkinabè.
Saidicus Leberger
Pour Radio Tankonnon