Neutralisation de Sangaré Boukary alias Abou Fadima : une victoire décisive des forces combattantes dans la province de la Kossi

Le 25 juillet 2024 marque une date importante dans la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso. Les Forces combattantes, composées des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), ont mené une opération d'envergure qui s'est soldée par la neutralisation de quinze terroristes dans la province de la Kossi. Parmi eux, un cadre influent du Groupe de soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM), Sangaré Boukary, alias Abou Fadima, a été tué.

Sangaré Boukary alias Abou Fadima

Une attaque audacieuse et une riposte rapide
Les événements se sont déroulés dans la soirée du 25 juillet, lorsque des terroristes du GSIM ont lancé une attaque contre le village de Koury, situé dans la commune de Sono, province de la Kossi. La réaction des FDS et des VDP a été immédiate et décisive. Grâce à leur détermination et à leur efficacité, ils ont réussi à éliminer quinze criminels, mettant ainsi fin à l'attaque et sécurisant la région.

La chute d'un chef terroriste notoire
Parmi les terroristes neutralisés figurait Sangaré Boukary, alias Abou Fadima, âgé de 43 ans. Ce dernier était un élément clé du GSIM, connu pour sa capacité à coordonner des attaques meurtrières contre les forces de sécurité et les populations civiles. Son parcours est emblématique des trajectoires radicales au sein de l'organisation terroriste.

Ancien revendeur de bétail, Sangaré Boukary s'est progressivement impliqué dans les activités terroristes, livrant du carburant et des crédits de communication aux insurgés actifs dans un pays voisin. En 2018, il a suivi un entraînement avec des combattants extrémistes avant d'établir sa propre base dans la forêt de Kinsèrè, commune de Barani, à la fin de l'année 2019.

Un terroriste aux multiples attaques
La carrière terroriste de Sangaré Boukary est marquée par de nombreuses attaques contre les FDS, les VDP et les populations civiles. Il a notamment été impliqué dans les attaques sur la ville de Nouna, la Brigade Territoriale de Gendarmerie de Djibasso, le Groupe d’Action Rapide de Surveillance et d’Intervention (GARSI) de Barani et le village de Bourasso. Sa capacité à mobiliser des combattants et à orchestrer des opérations meurtrières en faisait un adversaire redoutable.

Une perte majeure pour les terroristes
La neutralisation de Sangaré Boukary constitue une perte énorme pour les terroristes actifs dans la Boucle du Mouhoun. Selon plusieurs sources, sa capacité de mobilisation et de nuisance faisait de lui un acteur central du dispositif terroriste dans cette région. Sa disparition affaiblit considérablement les capacités opérationnelles du GSIM et porte un coup dur à leur organisation.

L'engagement des Forces combattantes dans la reconquête territoriale
Cette victoire des Forces combattantes témoigne de leur engagement indéfectible dans la lutte contre le terrorisme et la reconquête des territoires sous menace. La détermination et l'efficacité des FDS et des VDP sont à saluer, tout comme leur courage face à des adversaires souvent redoutables et déterminés.

Cette opération réussie en appelle d'autres. Les Forces combattantes restent mobilisées sur tous les fronts pour sécuriser le territoire national et protéger les populations civiles. Chaque victoire, comme celle du 25 juillet, rapproche un peu plus le Burkina Faso de la paix et de la stabilité.

Conclusion
La neutralisation de Sangaré Boukary, alias Abou Fadima, est une étape cruciale dans la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso. Cette opération, menée avec brio par les Forces combattantes, affaiblit significativement le GSIM et renforce la sécurité dans la province de la Kossi. Plus qu'une simple victoire militaire, elle symbolise l'espoir d'un avenir où la paix et la sécurité régneront à nouveau dans les régions frappées par le fléau du terrorisme. Les FDS et les VDP, par leur courage et leur dévouement, montrent la voie vers une reconquête totale du territoire et la restauration de l'ordre et de la justice.

Saidicus Leberger

Pour Radio Tankonnon