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Wendingoudi Louis Modeste Ouédraogo : Un nouveau Président pour le Conseil Supérieur de la Communication

Publié par RADIO TAN KONNON sur 1 Août 2024, 10:00am

Catégories : #CSC

Ouagadougou, 1er août 2024Dans une démarche visant à renforcer l’efficacité et l’autorité de l’instance de régulation des médias, le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a nommé Wendingoudi Louis Modeste Ouédraogo à la présidence du Conseil supérieur de la communication (CSC). Ce décret présidentiel, daté du 31 juillet 2024, marque un tournant significatif dans la gouvernance de cette institution clé, et s’inscrit dans une dynamique de réforme et de modernisation du secteur de la communication au Burkina Faso.

Wendingoudi Louis Modeste Ouédraogo
Wendingoudi Louis Modeste Ouédraogo

Un successeur à la hauteur des enjeux
Louis Modeste Ouédraogo succède à Idrissa Ouédraogo, qui avait été nommé président du CSC en janvier 2024. La nomination de Louis Modeste Ouédraogo, auparavant vice-président du CSC, n’est pas une surprise pour ceux qui suivent de près les évolutions au sein de cette institution. Fort de son expérience de plus d'une décennie au sein de l'instance de régulation, il est perçu comme un « pur produit de la maison », ayant gravi les échelons grâce à son dévouement et à son expertise.

Un parcours exemplaire au sein du CSC
L’ascension de Louis Modeste Ouédraogo au poste de président est le résultat d’un parcours professionnel marqué par une profonde connaissance des rouages de la régulation des médias. Travaillant au CSC depuis plus de dix ans, il a occupé divers postes de responsabilité, démontrant à chaque étape son engagement envers la mission de l’institution. En tant que vice-président, il a joué un rôle clé dans la mise en œuvre des politiques et des décisions du Conseil, contribuant ainsi à façonner le paysage médiatique burkinabè.

Un changement de gouvernance
La nomination de Louis Modeste Ouédraogo intervient dans le cadre des réformes introduites par la nouvelle loi organique du CSC, votée à la fin de l’année 2023. Contrairement à l’ancienne procédure, où le président du CSC était élu par ses pairs conseillers, la nouvelle législation confère désormais au chef de l’Etat le pouvoir de nommer directement le président de l’institution. Ce changement vise à renforcer l’autorité et l’indépendance du CSC, en garantissant une direction stable et cohérente.

Un mandat chargé de défis
Le mandat de Louis Modeste Ouédraogo, qui court jusqu’en 2029, sera marqué par de nombreux défis. Parmi ceux-ci, la nécessité de garantir la liberté de la presse tout en veillant à une régulation efficace pour prévenir les dérives et les abus. Le CSC joue un rôle crucial dans le maintien de l’équilibre entre liberté d’expression et responsabilité médiatique, un équilibre particulièrement délicat dans un contexte marqué par des tensions politiques et sociales.

Les priorités du nouveau Président
Dès sa prise de fonctions, Louis Modeste Ouédraogo a clairement indiqué ses priorités pour les années à venir. Parmi celles-ci, l'amélioration de la formation et de la professionnalisation des journalistes, le renforcement des capacités techniques et institutionnelles du CSC, et la promotion d’un environnement médiatique pluraliste et indépendant. Il a également souligné l’importance de la coopération avec les partenaires internationaux et régionaux pour tirer parti des meilleures pratiques en matière de régulation des médias.

Une vision pour l’avenir
Louis Modeste Ouédraogo apporte à la présidence du CSC une vision tournée vers l’avenir, où l’innovation et l’adaptabilité sont au cœur des stratégies de régulation. Dans un monde où les technologies de l’information évoluent rapidement, le CSC devra non seulement suivre le rythme des changements, mais aussi anticiper les défis futurs. Cela inclut la régulation des nouveaux médias numériques, la protection des droits des consommateurs de médias, et la promotion de contenus de qualité.

Conclusion
La nomination de Wendingoudi Louis Modeste Ouédraogo à la présidence du Conseil supérieur de la communication du Burkina Faso marque une nouvelle étape dans la régulation des médias au Burkina Faso. Avec son expérience et sa profonde connaissance de l’institution, il est bien placé pour relever les défis et conduire le CSC vers de nouveaux horizons. Sa nomination par le chef de l’Etat, dans le cadre de la nouvelle loi organique, symbolise un engagement renouvelé envers une régulation médiatique efficace, indépendante et adaptée aux réalités contemporaines. Le Burkina Faso, sous sa direction, peut espérer une gouvernance médiatique plus forte, plus transparente et plus en phase avec les aspirations démocratiques du pays.

Saidicus Leberger
Pour Radio Tankonnon 

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