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RADIO TANKONNON

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Rentrée solennelle des juridictions au Burkina Faso : Ibrahim Traoré, garant d’une justice réformatrice et transparente

Publié par RADIO TAN KONNON sur 30 Septembre 2024, 19:40pm

Catégories : #ACTUALITE

Ce mardi 1er octobre 2024, à 9 heures, les regards se tournent vers la capitale burkinabè, où un événement d’envergure vient marquer la rentrée solennelle des juridictions du pays. Sous le haut patronage du Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso et Chef de l’État, cette cérémonie revêt une importance particulière, tant sur le plan symbolique que pratique. En tant que garant de l’indépendance du pouvoir judiciaire, le président Traoré a fait de la réforme judiciaire un pilier central de sa vision de gouvernance, plaçant la transparence et la lutte contre la corruption au cœur de son mandat.

Symbole de la justice
Symbole de la justice

Ce rendez-vous incontournable du monde judiciaire burkinabè se déroule cette année sous le thème porteur : « Le contrôle juridictionnel de l’activité administrative », une thématique riche de sens, tant elle reflète les défis pressants d’une administration publique qui se doit d’être à la fois efficace, responsable et soumise aux impératifs de bonne gouvernance. Dans un contexte marqué par une soif de réformes institutionnelles et d’une gestion rigoureuse des biens publics, cette rentrée judiciaire se veut l’occasion de jeter les bases d’une justice administrative renouvelée et résolument ancrée dans les principes de transparence et de redevabilité.

Ibrahim Traoré : Un engagement fort en faveur de la transparence et de la bonne gouvernance

Depuis son arrivée à la tête de l’État burkinabè en septembre 2022, Ibrahim Traoré a réaffirmé à de multiples reprises son engagement en faveur de la transparence et de la lutte contre la corruption, qui gangrène depuis des décennies les rouages administratifs du Burkina Faso. Sous son impulsion, le gouvernement a adopté un ensemble de mesures visant à réformer en profondeur l’appareil d’État, en renforçant les mécanismes de contrôle et en s’assurant que les responsables administratifs, quelle que soit leur fonction, soient tenus de rendre des comptes.

Dans cette dynamique, le choix du thème de cette rentrée judiciaire est loin d’être anodin. Le contrôle juridictionnel de l’activité administrative vise à permettre une surveillance stricte de l’action des administrateurs publics, leur imposant des obligations de probité, d’efficacité et de transparence dans la gestion des affaires publiques. Pour Traoré, la justice n’est pas qu’un simple bras régulateur : elle devient l’épine dorsale du processus de reddition des comptes, instaurant ainsi un climat de confiance entre l’État et les citoyens.

Une justice burkinabè en mutation : Réformes et nouvelle composition du Conseil supérieur de la magistrature

L’année judiciaire 2024-2025 s’ouvre donc dans un contexte de réformes profondes, marquées notamment par la réorganisation du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). La mise en place d’un nouveau format de cette institution clé traduit une volonté politique forte : celle de dépoussiérer une justice parfois perçue comme trop rigide ou trop hermétique, et d’y insuffler un souffle réformateur apte à répondre aux défis contemporains.

La modification de la loi organique régissant le CSM, ayant permis la nomination de personnes non-magistrates au sein de cette instance, marque une rupture majeure avec les pratiques traditionnelles. Cette ouverture vers la société civile et d’autres corps professionnels est perçue comme une mesure visant à injecter une nouvelle perspective au sein de l’institution, tout en garantissant une justice plus inclusive et proche des réalités socio-économiques du pays.

Ainsi, le CSM, traditionnellement dominé par les juges, voit désormais sa composition élargie pour accueillir des personnalités issues d’horizons divers, avec l’objectif de renforcer le contrôle démocratique sur l’appareil judiciaire et d’assurer une meilleure adéquation entre les décisions de justice et les attentes de la société burkinabè. Une innovation qui, selon les experts, pourrait contribuer à moderniser le système judiciaire et à rétablir la confiance des citoyens envers leurs institutions.

Un focus sur le contrôle juridictionnel de l’administration : Garantir une gouvernance transparente

Le contrôle juridictionnel de l’activité administrative, qui constitue le thème central de cette rentrée judiciaire, s’inscrit pleinement dans l’ambition du Président Ibrahim Traoré de faire de la justice un levier central pour la bonne gouvernance. Ce contrôle, essentiel dans toute démocratie, permet de vérifier que l’action des administrations publiques respecte la loi et les droits des citoyens. Il constitue un contrepoids indispensable au pouvoir exécutif, garantissant que celui-ci n’excède pas les limites fixées par la législation en vigueur.

Dans un pays où la corruption et la mauvaise gestion des ressources publiques ont souvent miné la confiance des citoyens envers l’État, renforcer les mécanismes de contrôle judiciaire de l’administration apparaît comme une nécessité impérieuse. Le thème de cette rentrée judiciaire vise donc à promouvoir un cadre dans lequel l’administration est responsable devant la justice, et où les citoyens peuvent contester les décisions administratives qui leur semblent arbitraires ou contraires à leurs droits.

Lutte contre la corruption : Un chantier prioritaire pour Ibrahim Traoré

Par ailleurs, la présente rentrée judiciaire se déroule dans un contexte marqué par une intensification des efforts pour combattre la corruption et les malversations financières au sein de l’administration publique. Sous la présidence de Traoré, plusieurs scandales ont été mis au jour, révélant l’ampleur des détournements de fonds et des pratiques illicites au sein des institutions étatiques.

Afin de répondre à ces défis, le gouvernement de transition a renforcé les pouvoirs des institutions judiciaires, leur conférant les moyens nécessaires pour mener des enquêtes approfondies et sanctionner les actes de corruption. La lutte contre ce fléau est devenue une priorité nationale, et la justice, en tant que garante de l’État de droit, se retrouve désormais au premier plan de ce combat pour l’intégrité des institutions.

Un avenir judiciaire sous le signe de la transparence et de la réconciliation nationale

En plaçant la justice au cœur de la bonne gouvernance et en lui conférant un rôle primordial dans la lutte contre les dérives administratives, le Président Ibrahim Traoré entend réconcilier les citoyens burkinabè avec leurs institutions. La transparence est devenue le maître mot de son action, et la justice administrative, par son contrôle rigoureux de l’activité publique, constitue une boussole pour orienter l’action des gouvernants vers plus d’éthique et de responsabilité.

Cependant, au-delà des réformes institutionnelles, c’est une révolution culturelle que Traoré appelle de ses vœux : une justice qui n’est plus perçue comme un instrument de coercition, mais comme un rempart contre l’arbitraire et une garantie de l’équité dans la gestion des affaires publiques.

Cette rentrée solennelle des juridictions, marquée par la présence du Chef de l’État, s’annonce ainsi comme le prélude à une nouvelle ère judiciaire au Burkina Faso. Une ère où la justice administrative joue un rôle de plus en plus crucial dans la promotion de la bonne gouvernance et la préservation des valeurs républicaines. Le contrôle juridictionnel de l’administration n’est plus une simple formalité, mais un vecteur essentiel pour instaurer un État de droit solide et durable, au service des citoyens et du développement national.

En fin de compte, la rentrée judiciaire 2024 ne marque pas seulement le début d’une nouvelle année pour les magistrats et les juges du pays, elle symbolise également un nouvel espoir pour l’ensemble du peuple burkinabè, un espoir que la justice triomphera des injustices passées et qu’elle saura poser les fondations d’une gouvernance transparente et inclusive. Sous l’œil vigilant du Président Ibrahim Traoré, le Burkina Faso semble bien décidé à redéfinir les contours de son système judiciaire pour en faire un pilier incontournable du progrès et de la paix sociale.

Saidicus Leberger

Pour Radio Tankonnon 

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