Adama Amadé Siguiré, interrogé par notre confrère Minute.bf, se montre serein et fidèle à ses positions malgré les critiques. Il réfute l'idée d'un changement dans ses analyses et justifie ses prises de position en faveur de la transition actuelle du Burkina Faso, dirigée par le capitaine Ibrahim Traoré. Selon lui, son soutien n'est que la continuité logique de ses idéaux anti-impérialistes et anti-néocoloniaux, qu'il a toujours défendus.
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Concernant l'Alliance des États du Sahel (AES), Siguiré souligne l’importance de cette initiative, notamment la proposition de création d'une monnaie commune et d'un passeport unifié pour le Mali, le Burkina Faso, et le Niger. Il se montre favorable à ces réformes qui, selon lui, symbolisent la souveraineté des peuples de l'AES. Toutefois, il critique la mise en place désorganisée de certaines structures de la société civile, notamment la "Confédération des peuples de l'AES", qu'il qualifie de projet mal conçu et sans perspectives réelles de succès.
Face aux récentes révélations de complots visant à déstabiliser la transition, Siguiré exprime sa consternation mais n'est pas surpris, estimant que certains Burkinabè restent animés par des mentalités néocoloniales. Il appelle les autorités à adopter une attitude ferme et sans compromis envers ceux qui se montrent hostiles à la nation.
Ainsi, Siguiré prône une union des peuples de l'AES, une détermination inébranlable dans la lutte contre le néocolonialisme, et une vigilance accrue face aux tentatives de déstabilisation du pays, estimant que les grandes nations naissent dans la douleur, le sang et la sueur.
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