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Burkina Faso : Les responsables du Secrétariat général du gouvernement et du Conseil des ministres s'engagent pour le Régime d'Assurance Maladie Universelle (RAMU)

Publié par RADIO TAN KONNON sur 13 Novembre 2024, 03:22am

Catégories : #SANTE

Le Burkina Faso franchit un pas décisif vers la généralisation de la couverture santé avec l’immatriculation, ce mardi 12 novembre 2024, des responsables et collaborateurs du Secrétariat général du gouvernement et du Conseil des ministres (SGG-CM) au Régime d’Assurance Maladie Universelle (RAMU). Sous l’impulsion de Mathias Traoré, Secrétaire général du gouvernement, cette démarche symbolise un engagement fort en faveur de l’accès universel aux soins, inscrit dans le Plan d’action pour la stabilisation et le développement (PA-SD).

Mathias Traoré,Secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres
Mathias Traoré,Secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres

En mobilisant les membres de son équipe pour cette initiative de santé publique, Mathias Traoré souligne l'importance de ce régime qui, à terme, a pour ambition de garantir l'accès aux services de santé essentiels à l’ensemble des Burkinabè.

Une étape vers l'universalisation de la santé pour tous

Le RAMU, programme phare pour le gouvernement burkinabè, s'inscrit dans un contexte où les questions d’accès à la santé se révèlent cruciales pour la population, et plus particulièrement pour les groupes vulnérables.

Le projet, initialement lancé en 2023, a pour ambition de répondre aux défis d’accessibilité financière, de proximité et de qualité des soins. Avec cette initiative, les autorités burkinabè marquent leur détermination à bâtir un modèle de santé inclusif, axé sur la solidarité et l'efficacité.

En se rendant au centre d'enregistrement, Mathias Traoré a ouvertement soutenu l’importance de cette démarche, la qualifiant de « pas essentiel dans le cheminement vers la solidarité nationale et l’universalisation de la santé pour tous ».

En s'inscrivant en premier, il a voulu donner l'exemple, affirmant que le RAMU est une réponse aux besoins de la population, mais aussi une manière de soulager les ménages des coûts élevés des soins de santé, souvent inaccessibles pour de nombreux Burkinabè.

Une inscription inscrite dans le plan d’action pour la stabilisation et le développement

Le RAMU occupe une place de choix dans le PA-SD, plan stratégique du gouvernement visant à répondre aux besoins prioritaires de la population, particulièrement en matière de santé et de protection sociale.

Ce plan ambitieux, mis en œuvre après des années de crise sécuritaire et économique, se donne pour mission de renforcer les structures essentielles du pays et de restaurer la confiance entre les citoyens et les institutions publiques.

Pour Mathias Traoré, l’adhésion des agents du SGG-CM au RAMU illustre l’engagement de l’administration publique à participer activement à cette transformation.

En ce sens, le Secrétaire général a rappelé l'importance de l’adhésion collective à ce programme pour assurer son succès. Selon lui, le RAMU n’est pas seulement un régime d'assurance, mais aussi un symbole de la volonté de garantir des services de santé de qualité, tout en répondant aux exigences de solidarité nationale.

Un processus d’adhésion exemplaire pour encourager la participation de tous

Dans un contexte où le système de santé publique reste confronté à de nombreux défis, notamment l’insuffisance des infrastructures et du personnel médical dans les zones rurales, le gouvernement entend faire du RAMU un levier de modernisation.

Pour Mathias Traoré, le fait que les responsables du Secrétariat général soient les premiers à s'immatriculer vise à envoyer un signal fort à l’ensemble de la population. « En nous inscrivant aujourd’hui, nous prouvons que le RAMU n’est pas une simple formalité administrative, mais une opportunité concrète pour améliorer nos vies et celles de nos familles », a-t-il déclaré.

Une couverture pour les familles : la solidarité au cœur du dispositif

L'un des aspects les plus marquants de cette inscription collective réside dans l’inclusion des familles des agents du SGG-CM dans le régime.

Par ce geste, le gouvernement montre que la solidarité dépasse le simple cadre des individus pour embrasser leurs proches, les personnes âgées et les enfants. Cette dimension familiale confère au RAMU une importance toute particulière, dans un pays où les liens sociaux jouent un rôle essentiel dans le bien-être des communautés.

Pour l’ensemble des collaborateurs du SGG-CM, cette inscription au RAMU représente une garantie face aux aléas de la vie. En cas de maladie ou d’accident, les familles des agents bénéficieront désormais d’une protection leur permettant d’accéder aux soins sans s’endetter ou renoncer à se soigner, une situation qui affectait nombre de ménages burkinabè jusqu’alors.

La population burkinabè face au défi de la généralisation de la santé

L’ambition d’un régime d’assurance universel au Burkina Faso s’inscrit dans une vision globale visant à faire du pays un modèle de développement social pour la région. Avec le RAMU, le gouvernement veut répondre à une réalité complexe : malgré les progrès réalisés ces dernières années, le système de santé burkinabè demeure confronté à des difficultés majeures. Le manque de moyens et l’augmentation des besoins en matière de santé, exacerbés par des conflits et des crises économiques, imposent de repenser l’offre de soins pour garantir un accès équitable aux services.

En incluant le RAMU dans son programme d’actions prioritaires, l’exécutif cherche à renforcer les structures sanitaires existantes, améliorer la gestion des hôpitaux et assurer une meilleure distribution des médicaments essentiels. Le succès de ce programme dépendra toutefois de l’adhésion de l’ensemble de la population, qui doit comprendre que l’assurance santé universelle n'est pas une simple couverture individuelle, mais bien un pilier du développement social pour les générations futures.

Une vision collective pour un avenir plus juste

Le RAMU reflète l’engagement de tout un pays vers un avenir plus inclusif. En s’impliquant dans la transformation du secteur de la santé, les agents du SGG-CM et leurs familles donnent l’exemple, inspirant sans doute d’autres administrations et institutions à suivre le même chemin. Pour Mathias Traoré, cette démarche constitue une contribution directe au renforcement de la cohésion sociale, indispensable pour bâtir un Burkina Faso stable et prospère.

En rappelant que le RAMU est plus qu’un simple régime d’assurance, mais un engagement envers une société solidaire, il a conclu : « Notre action d’aujourd’hui est un message fort pour l’avenir de notre pays, une promesse que chaque Burkinabè, où qu’il soit, pourra un jour accéder à des soins de qualité sans craindre pour ses moyens. »

Alors que le Burkina Faso poursuit sa marche vers un développement inclusif, le RAMU incarne un symbole d'espoir et de résilience, porteur d'une vision solidaire où chaque citoyen est acteur de son bien-être et de celui de sa communauté.

Saidicus Leberger
Pour Radio Tankonnon

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