La société française QAIR s’illustre au Burkina Faso : Un financement de 3,9 milliards de FCFA pour la centrale photovoltaïque de Dédougou

Dans une démarche ambitieuse et résolument orientée vers la transition énergétique durable, la société française QAIR a obtenu un financement conséquent de la Banque Africaine de Développement (BAD). Ce fonds, octroyé par le Fonds pour l’Énergie Durable en Afrique (SEFA), permettra de finaliser un projet phare : la construction de la centrale photovoltaïque de Dédougou, dans la région de la Boucle du Mouhoun au Burkina Faso. À l’issue de cette réalisation, le pays pourrait franchir une étape majeure dans la diversification de son mix énergétique, avec l’objectif que 15 % de son énergie provienne de sources renouvelables d’ici 2025.

Qair développe 24MW de Solaire au Burkina Faso

Une manne de 3,9 milliards de FCFA au service de l’énergie solaire

Le financement de 6 millions d’euros, soit près de 3,9 milliards de FCFA, est structuré en deux volets. Une partie, s’élevant à 1,6 milliard de FCFA, a été octroyée sous forme de prêt concessionnel, tandis que les 2,3 milliards restants sont octroyés sous la forme d’un don remboursable. Cette allocation témoigne de la détermination de la BAD et de son Fonds SEFA à encourager les initiatives en faveur des énergies renouvelables en Afrique subsaharienne.

Ce soutien financier ouvre la voie à une avancée substantielle dans le secteur de l’énergie propre au Burkina Faso, un pays confronté à une demande croissante d’énergie. Dédougou, chef-lieu de la région de la Boucle du Mouhoun, verra bientôt se dresser une infrastructure solaire capable de produire une puissance de 18 mégawatts (MW). Cette installation est d’autant plus symbolique qu’elle s’inscrit dans un contexte où le pays souhaite affirmer son indépendance énergétique et réduire sa dépendance vis-à-vis des énergies fossiles, dont les coûts fluctuent de manière imprévisible.

QAIR : un acteur engagé dans le photovoltaïque burkinabè

QAIR n’en est pas à son premier projet au Burkina Faso. La société française, spécialisée dans les énergies renouvelables, s’implique depuis plusieurs années dans le développement de centrales photovoltaïques dans le pays. En décembre 2023, elle inaugurait déjà une autre centrale solaire d’envergure à Zano, dans la province du Boulgou, région du Centre-Est. Ce projet, également réalisé en partenariat avec l’État burkinabè et la Société Nationale d’Électricité du Burkina (SONABEL), a une capacité de 24 MW crête. Cette réalisation en mode Partenariat Public-Privé (PPP) illustre la capacité de QAIR à travailler en étroite collaboration avec les autorités burkinabè pour répondre aux enjeux énergétiques du pays.

La centrale de Zano représente un jalon dans la stratégie énergétique du Burkina Faso et confirme l’expertise de QAIR dans la conception et l’exploitation de solutions énergétiques adaptées aux besoins locaux. Les expériences acquises à Zano permettent à QAIR de réitérer et de parfaire son engagement à Dédougou, où l’entreprise appliquera les leçons apprises pour optimiser la production d’électricité solaire.

Le projet de Dédougou : vers une autonomie énergétique durable

La centrale de Dédougou est appelée à jouer un rôle fondamental dans l’approvisionnement en électricité de la région de la Boucle du Mouhoun. Sa capacité de production de 18 MW devrait considérablement renforcer la disponibilité de l’énergie dans cette région, contribuant ainsi à combler les besoins énergétiques croissants de la population locale et des industries. En effet, le Burkina Faso, dont l’économie est en pleine expansion, connaît une demande en électricité de plus en plus forte. Face aux défis posés par cette hausse de la consommation énergétique, le pays se tourne résolument vers des solutions renouvelables, à la fois pour des raisons économiques et environnementales.

Dédougou symbolise un pas vers l’autosuffisance énergétique grâce aux énergies propres, un modèle que le gouvernement burkinabè souhaite voir se multiplier dans le pays. Outre son impact environnemental positif, la centrale promet des avantages économiques notables. La réduction des importations de combustibles fossiles allégera les charges financières du Burkina Faso, libérant des ressources pour d’autres projets de développement.

Vers un futur énergétique renouvelable au Burkina Faso

En soutenant ce projet, la BAD et le SEFA font plus qu’accroître la capacité énergétique du Burkina Faso : ils contribuent à un changement de paradigme en Afrique de l’Ouest. Les énergies renouvelables, longtemps sous-exploitées, sont désormais perçues comme un levier stratégique pour la sécurité énergétique et le développement économique durable.

Le Burkina Faso, en visant les 15 % de production d’énergie renouvelable d’ici 2025, s’inscrit dans une tendance mondiale et régionale en faveur des énergies propres. Ces infrastructures, comme la centrale de Dédougou, vont au-delà de la simple production d’électricité. Elles ouvrent des perspectives de création d’emplois locaux, de renforcement des capacités et de transfert de savoir-faire vers la population burkinabè. De plus, le succès de ce type de projet pourrait attirer d’autres investisseurs et bailleurs de fonds, désireux de participer à l’essor des énergies renouvelables au Burkina et dans la sous-région.

Un partenariat gagnant pour l’Afrique et l’Europe

La réussite de QAIR au Burkina Faso met en lumière la pertinence d’un modèle de partenariat dans lequel entreprises privées, gouvernements locaux et institutions internationales s’allient pour un développement durable et respectueux de l’environnement. L’allocation de fonds par la BAD démontre une confiance dans la capacité de QAIR à mener à bien ce projet, tout en renforçant les liens entre l’Europe et l’Afrique dans le domaine de l’énergie verte. La contribution de l’Union européenne à travers le Fonds pour l’Énergie Durable en Afrique est d’ailleurs un gage de cet engagement.

En conclusion : une étape décisive pour l’avenir énergétique du Burkina Faso
La construction de la centrale photovoltaïque de Dédougou marque un tournant pour le Burkina Faso. Ce projet ambitieux, appuyé par un financement de la Banque Africaine de Développement, fait de QAIR un partenaire privilégié dans le parcours énergétique du pays. Il ne fait aucun doute que les défis restent nombreux, mais le Burkina Faso semble désormais sur la voie d’une transition énergétique durable, appuyée par des infrastructures solides et une vision à long terme.

Qair développe 24MW de Solaire au Burkina Faso

Dans une démarche ambitieuse et résolument orientée vers la transition énergétique durable, la société française QAIR a obtenu un financement conséquent de la Banque Africaine de Développement (BAD). Ce fonds, octroyé par le Fonds pour l’Énergie Durable en Afrique (SEFA), permettra de finaliser un projet phare : la construction de la centrale photovoltaïque de Dédougou, dans la région de la Boucle du Mouhoun au Burkina Faso. À l’issue de cette réalisation, le pays pourrait franchir une étape majeure dans la diversification de son mix énergétique, avec l’objectif que 15 % de son énergie provienne de sources renouvelables d’ici 2025.

Une manne de 3,9 milliards de FCFA au service de l’énergie solaire

Le financement de 6 millions d’euros, soit près de 3,9 milliards de FCFA, est structuré en deux volets. Une partie, s’élevant à 1,6 milliard de FCFA, a été octroyée sous forme de prêt concessionnel, tandis que les 2,3 milliards restants sont octroyés sous la forme d’un don remboursable. Cette allocation témoigne de la détermination de la BAD et de son Fonds SEFA à encourager les initiatives en faveur des énergies renouvelables en Afrique subsaharienne.

Ce soutien financier ouvre la voie à une avancée substantielle dans le secteur de l’énergie propre au Burkina Faso, un pays confronté à une demande croissante d’énergie. Dédougou, chef-lieu de la région de la Boucle du Mouhoun, verra bientôt se dresser une infrastructure solaire capable de produire une puissance de 18 mégawatts (MW). Cette installation est d’autant plus symbolique qu’elle s’inscrit dans un contexte où le pays souhaite affirmer son indépendance énergétique et réduire sa dépendance vis-à-vis des énergies fossiles, dont les coûts fluctuent de manière imprévisible.

QAIR : un acteur engagé dans le photovoltaïque burkinabè

QAIR n’en est pas à son premier projet au Burkina Faso. La société française, spécialisée dans les énergies renouvelables, s’implique depuis plusieurs années dans le développement de centrales photovoltaïques dans le pays. En décembre 2023, elle inaugurait déjà une autre centrale solaire d’envergure à Zano, dans la province du Boulgou, région du Centre-Est. Ce projet, également réalisé en partenariat avec l’État burkinabè et la Société Nationale d’Électricité du Burkina (SONABEL), a une capacité de 24 MW crête. Cette réalisation en mode Partenariat Public-Privé (PPP) illustre la capacité de QAIR à travailler en étroite collaboration avec les autorités burkinabè pour répondre aux enjeux énergétiques du pays.

La centrale de Zano représente un jalon dans la stratégie énergétique du Burkina Faso et confirme l’expertise de QAIR dans la conception et l’exploitation de solutions énergétiques adaptées aux besoins locaux. Les expériences acquises à Zano permettent à QAIR de réitérer et de parfaire son engagement à Dédougou, où l’entreprise appliquera les leçons apprises pour optimiser la production d’électricité solaire.

Le projet de Dédougou : vers une autonomie énergétique durable

La centrale de Dédougou est appelée à jouer un rôle fondamental dans l’approvisionnement en électricité de la région de la Boucle du Mouhoun. Sa capacité de production de 18 MW devrait considérablement renforcer la disponibilité de l’énergie dans cette région, contribuant ainsi à combler les besoins énergétiques croissants de la population locale et des industries. En effet, le Burkina Faso, dont l’économie est en pleine expansion, connaît une demande en électricité de plus en plus forte. Face aux défis posés par cette hausse de la consommation énergétique, le pays se tourne résolument vers des solutions renouvelables, à la fois pour des raisons économiques et environnementales.

Dédougou symbolise un pas vers l’autosuffisance énergétique grâce aux énergies propres, un modèle que le gouvernement burkinabè souhaite voir se multiplier dans le pays. Outre son impact environnemental positif, la centrale promet des avantages économiques notables. La réduction des importations de combustibles fossiles allégera les charges financières du Burkina Faso, libérant des ressources pour d’autres projets de développement.

Vers un futur énergétique renouvelable au Burkina Faso

En soutenant ce projet, la BAD et le SEFA font plus qu’accroître la capacité énergétique du Burkina Faso : ils contribuent à un changement de paradigme en Afrique de l’Ouest. Les énergies renouvelables, longtemps sous-exploitées, sont désormais perçues comme un levier stratégique pour la sécurité énergétique et le développement économique durable.

Le Burkina Faso, en visant les 15 % de production d’énergie renouvelable d’ici 2025, s’inscrit dans une tendance mondiale et régionale en faveur des énergies propres. Ces infrastructures, comme la centrale de Dédougou, vont au-delà de la simple production d’électricité. Elles ouvrent des perspectives de création d’emplois locaux, de renforcement des capacités et de transfert de savoir-faire vers la population burkinabè. De plus, le succès de ce type de projet pourrait attirer d’autres investisseurs et bailleurs de fonds, désireux de participer à l’essor des énergies renouvelables au Burkina et dans la sous-région.

Un partenariat gagnant pour l’Afrique et l’Europe

La réussite de QAIR au Burkina Faso met en lumière la pertinence d’un modèle de partenariat dans lequel entreprises privées, gouvernements locaux et institutions internationales s’allient pour un développement durable et respectueux de l’environnement. L’allocation de fonds par la BAD démontre une confiance dans la capacité de QAIR à mener à bien ce projet, tout en renforçant les liens entre l’Europe et l’Afrique dans le domaine de l’énergie verte. La contribution de l’Union européenne à travers le Fonds pour l’Énergie Durable en Afrique est d’ailleurs un gage de cet engagement.

En conclusion : une étape décisive pour l’avenir énergétique du Burkina Faso
La construction de la centrale photovoltaïque de Dédougou marque un tournant pour le Burkina Faso. Ce projet ambitieux, appuyé par un financement de la Banque Africaine de Développement, fait de QAIR un partenaire privilégié dans le parcours énergétique du pays. Il ne fait aucun doute que les défis restent nombreux, mais le Burkina Faso semble désormais sur la voie d’une transition énergétique durable, appuyée par des infrastructures solides et une vision à long terme.

Saidicus Leberger
Pour Radio Tankonnon