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RADIO TANKONNON

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Bamako, épicentre d'une rencontre ministérielle majeure pour l’intégration régionale de l’AES

Publié par RADIO TAN KONNON sur 14 Janvier 2025, 04:07am

Catégories : #AFRIQUE

Bamako Sous l’égide du Président de la Confédération des États du Sahel (AES), le Général d'Armée Assimi Goïta, la capitale malienne accueille une rencontre ministérielle d’envergure qui se déroulera jusqu’au 17 janvier 2025. Cette réunion stratégique réunit les plus hauts responsables des pays membres, à savoir le Mali, le Burkina Faso et le Niger, autour d’un objectif ambitieux : accélérer l’opérationnalisation des actions prioritaires en faveur du développement, de l’intégration et de la stabilité de la région sahélienne.

Logo AES
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Des piliers structurants pour une intégration régionale dynamique

Au cœur des discussions figurent des thématiques essentielles destinées à poser les fondations d’une économie régionale prospère et durable. Qu’il s’agisse de l’établissement d’une banque d’investissement régionale, du renforcement des infrastructures de transport et de sécurité, ou encore de la promotion de la libre circulation des biens et des personnes, chaque volet abordé témoigne d’une ambition commune : celle de bâtir un espace sahélien intégré et résilient face aux défis sécuritaires et économiques.

Vers la création d’une Banque d’investissement régionale

La mise en place d'une banque régionale dédiée au financement des projets structurants est l'une des principales priorités de cette rencontre. Cette institution financière, destinée à stimuler les investissements dans des secteurs clés tels que les infrastructures, l'énergie, l'agriculture et les nouvelles technologies, vise à combler le déficit de financement dont souffrent ces pays depuis de nombreuses années.

« La création de cette banque est cruciale pour mobiliser des ressources internes et internationales nécessaires à la transformation économique de notre espace commun », a déclaré un responsable malien impliqué dans les discussions.

Infrastructures et sécurité : les piliers du développement sahélien

L’amélioration et l’extension des infrastructures de transport, couplées au renforcement de la sécurité, constituent un second axe majeur des débats. Dans une région où les défis logistiques sont exacerbés par une géographie difficile et une instabilité persistante, la modernisation des réseaux routiers, ferroviaires et aériens devient impérative.

Ces infrastructures sont essentielles pour faciliter les échanges commerciaux et garantir une libre circulation des personnes et des marchandises entre les États membres. En parallèle, la sécurisation de ces corridors économiques reste une priorité afin d’assurer la continuité des flux commerciaux et le développement harmonieux des territoires sahéliens.

Libre circulation et intégration économique

L’intégration régionale ne saurait être complète sans la libre circulation des biens et des personnes. Les ministres s'engagent à établir un espace de libre-échange qui renforcerait les échanges économiques intra-régionaux tout en favorisant les contacts humains entre les populations.

« Cette libre circulation est une étape indispensable pour tisser des liens solides entre nos peuples et dynamiser nos économies », a souligné un participant burkinabè à la rencontre.

Optimisation des approvisionnements grâce à une centrale d'achat commune
Dans une région où l’accès aux produits stratégiques reste aléatoire et coûteux, la création d'une centrale d'achat commune figure également au programme. Cet organe viserait à mutualiser les ressources pour l’approvisionnement en produits de première nécessité, garantissant ainsi une disponibilité régulière à des prix compétitifs pour les populations.

« Cette centrale permettra une meilleure coordination des achats de produits stratégiques tels que les céréales, les intrants agricoles ou encore les équipements de santé, renforçant ainsi notre souveraineté économique », a précisé un expert nigérien.

Une confédération renforcée et tournée vers l’avenir

Cette rencontre ministérielle témoigne de la volonté affirmée des États membres de l’AES de construire une communauté de destin fondée sur la solidarité, la coopération et la résilience. Le cadre institutionnel de la Confédération, bien que récent, s’affirme progressivement comme un levier incontournable pour répondre aux aspirations légitimes de développement des populations sahéliennes.

« Cette rencontre est la preuve que, malgré les défis, nos États avancent main dans la main vers un avenir plus prospère et solidaire », a affirmé le président de la Confédération, le Général Assimi Goïta, lors de l'ouverture officielle des travaux.

Un modèle pour l’intégration africaine ?

Alors que le continent africain cherche à renforcer ses dynamiques d’intégration, l’AES pourrait bien constituer un modèle pour d’autres sous-régions. Par ses projets innovants et sa détermination à relever les défis sécuritaires et économiques, elle ambitionne de poser les jalons d’une nouvelle ère de prospérité partagée.

À Bamako, cette rencontre ministérielle incarne une volonté commune et un engagement fort pour faire du Sahel une terre de progrès et d’espoir. Un rendez-vous historique pour une Confédération en quête d’un avenir où développement, sécurité et unité ne feront plus qu’un.

Saidicus Leberger

Pour Radio Tankonnon 

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