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Capitaine Ibrahim Traoré : Une montée des couleurs sous le signe de la souveraineté et de la lutte contre l’impérialisme

Publié par RADIO TAN KONNON sur 14 Janvier 2025, 03:32am

Catégories : #ACTUALITE

Ouagadougou C’est dans un climat empreint de gravité et de détermination que le Président du Faso, Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a présidé la première cérémonie de montée des couleurs de l’année au Palais de Koulouba. Devant le personnel de l’institution et des dignitaires civils et militaires, le Chef de l’État a réaffirmé l’urgence pour le Burkina Faso et l’Afrique tout entière de rompre les chaînes de l’impérialisme, appelant à une mobilisation sans faille pour l’émancipation totale des nations africaines.

Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ
Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ

Des vœux porteurs d'engagement et de défi

Dans une allocution à la fois solennelle et incisive, le Capitaine Traoré a présenté ses vœux de nouvel an aux agents de l’administration, les exhortant à incarner, dans leurs fonctions, l’exemplarité, la discipline et le dévouement au service de la nation. « Chaque Burkinabè doit se considérer comme un soldat dans cette lutte implacable pour notre souveraineté et notre dignité. Cela commence par une administration forte, réactive et engagée », a-t-il déclaré, insistant sur la nécessaire contribution de chaque citoyen pour bâtir une nation indépendante et prospère.

Un appel à l’éveil contre l’impérialisme latent

Dans son discours, le Président du Faso n’a pas manqué de dénoncer les nouvelles formes d’ingérence étrangère en Afrique, évoquant notamment les propos récents du Président français Emmanuel Macron sur la réorganisation des forces militaires françaises sur le continent. « La France ne quitte pas l’Afrique, elle change simplement de stratégie. Ils veulent opérer dans l’ombre, en dissolvant officiellement leurs bases militaires tout en maintenant un dispositif caché à travers des sociétés de sécurité privées », a alerté le Capitaine Traoré.

Selon lui, cette évolution tactique vise à sécuriser les intérêts économiques occidentaux sous couvert de discrétion, tout en maintenant une emprise militaire et stratégique sur les ressources africaines.

La dénonciation des accords coloniaux : une voie incontournable

Pour couper définitivement les ponts avec l’impérialisme, le Chef de l’État a identifié une solution claire : la rupture avec les accords de défense hérités de l’époque coloniale. « Le problème se trouve dans ces accords signés après les indépendances, qui maintiennent nos nations dans une situation de dépendance. Si nous voulons être véritablement libres, il faut dénoncer ces pactes et reconstruire nos relations internationales sur une base d’égalité et de respect mutuel », a-t-il martelé avec fermeté.

Le Capitaine Traoré a également fustigé le rôle des conseillers militaires étrangers, qu’il considère comme les instruments les plus pernicieux de cette domination. « Leur mission est claire : affaiblir nos forces armées pour justifier une présence étrangère permanente. Mais aujourd’hui, le Burkina Faso a tourné cette page en se débarrassant de ces conseillers. Nous devons maintenant montrer que nous sommes capables de défendre notre terre nous-mêmes », a-t-il souligné avec détermination.

La dignité africaine et l’héritage historique

Le discours présidentiel a pris une tonalité particulièrement poignante lorsque le Capitaine Traoré a réagi aux déclarations attribuées au Président Macron, qui aurait qualifié d'« ingrats » certains pays africains pour leur position critique vis-à-vis de la France. « Mais s’il y a un véritable ingrat, c’est bien lui. S’il n’est pas athée, alors chaque jour, il devrait prier en remerciant nos ancêtres africains, car c’est grâce à eux que la France existe aujourd’hui », a rétorqué le Chef de l’État, dans une référence explicite au rôle décisif des colonies africaines dans l’histoire de la France, notamment durant les guerres mondiales.

Un appel à la décolonisation des esprits

Pour le Président du Faso, la lutte contre l’impérialisme ne doit pas se limiter à une bataille politique et militaire, mais s’étendre également à une transformation profonde des mentalités. « Nous devons décoloniser nos esprits. Tant que nous penserons que notre salut vient d’ailleurs, nous resterons prisonniers de ces influences extérieures. Le destin du Burkina Faso, comme celui de l’Afrique, doit être forgé par les Africains eux-mêmes », a-t-il martelé sous les acclamations de l’assemblée.

Une mobilisation générale pour un avenir souverain

Face aux défis sécuritaires, économiques et sociaux qui pèsent sur le pays, le Capitaine Ibrahim Traoré a exhorté les Burkinabè et, au-delà, l’ensemble des peuples africains, à se tenir debout pour défendre leur souveraineté. « Cette lutte n’est pas celle d’un homme seul. C’est la mission d’une nation, celle d’un continent. Ensemble, nous devons bâtir un avenir où chaque citoyen pourra vivre dans la paix, la dignité et la liberté », a-t-il conclu avec force.

Alors que le drapeau burkinabè flottait au sommet du mât sous le ciel de Ouagadougou, la vision d’une nation plus forte, libérée des ingérences extérieures et fière de son identité, semblait plus tangible que jamais. Le Capitaine Ibrahim Traoré, à la fois chef de guerre et porte-flambeau de la souveraineté nationale, a donné le ton : l’année 2025 sera celle de la résistance, de l’unité et de la reconquête.

Saidicus Leberger

Pour RadionTankonnon 

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