Une cérémonie solennelle et symbolique pour la troisième vague des stagiaires des Eaux et Forêts au Burkina Faso

Le vendredi 17 janvier 2025 restera gravé dans les annales du Groupement d'Instruction des Forces Armées (GIFA), situé dans l'enceinte du camp Ouezzin Coulibaly à Bobo-Dioulasso. Ce jour-là, sous un ciel clément et une atmosphère empreinte de solennité, s’est tenue la cérémonie officielle de sortie de la troisième promotion des stagiaires du corps des Eaux et Forêts, marquant la fin de leur formation militaire initiale spéciale.

Une formation d’excellence pour une mission essentielle

Cette promotion, forte de 898 stagiaires, a suivi une formation rigoureuse au sein du GIFA depuis le 19 novembre 2024. Ces stagiaires, tous assistants des Eaux et Forêts, ont été déclarés aptes à entreprendre cette étape cruciale de leur parcours professionnel. Encadrés par des instructeurs chevronnés et animés par une détermination sans faille, ils ont abordé avec succès des modules variés à travers un programme intensif combinant théorie et pratique. La promotion a affiché une moyenne de classe remarquable de 15,061, reflet du sérieux et de l’engagement des stagiaires.

Le Capitaine Yves Arsène Bambara, commandant du GIFA, a salué cet exploit avec fierté et reconnaissance envers les efforts consentis. « Les efforts fournis pour l’ensemble des stagiaires ont permis d’atteindre des résultats honorables. Ce niveau de performance témoigne du sérieux, de l’engagement et de la détermination des stagiaires. Vous avez désormais la responsabilité de mettre en pratique les enseignements reçus, de défendre nos ressources naturelles et d’apporter votre contribution à la reconquête du territoire national », a-t-il déclaré.

Une formation au service de la résilience nationale

La cérémonie, présidée par le Chef de Bataillon Lassané Porgo, commandant de la 2ème Région Militaire, a été une occasion de souligner l’importance cruciale de cette formation dans un contexte de lutte contre le terrorisme et de défense des ressources naturelles. Les stagiaires ont été formés à une variété de techniques, incluant notamment la maîtrise des engins explosifs improvisés, la discipline militaire, l’esprit de résilience et la préparation physique et morale.

Selon le délégué de la promotion, Bernard Hotani, les deux mois passés au sein du GIFA ont été à la fois exigeants et enrichissants. « Notre séjour au Groupement d’Instruction des Forces Armées s’est passé dans une atmosphère parfaite. Ainsi, la formation s’est déroulée en deux axes à savoir l’instruction théorique et pratique. En ce qui concerne la phase théorique, plusieurs modules ont été dispensés. Le volet pratique était axé sur la bonne conduite des soldats, la discipline, l’amour de la patrie, l’honneur et la dignité », a-t-il confié.

Une cérémonie riche en symboles

La cérémonie a été ponctuée par des moments forts, témoignant de la symbolique et de la portée patriotique de cet événement. Le point d’orgue de cette journée a été la remise des attestations aux stagiaires, un instant empreint d’émotions et de fierté pour ces jeunes forestiers. Par ailleurs, le défilé militaire, exécuté avec précision et discipline, a illustré la transformation des stagiaires en acteurs responsables et dévoués au service de la nation.

Une mission délicate mais essentielle

Ces jeunes recrues, aujourd’hui pleinement formées, sont appelées à jouer un rôle de premier plan dans la préservation des ressources naturelles et la lutte contre les menaces qui pèsent sur la biodiversité et les écosystèmes. Leur engagement s’inscrit dans une dynamique nationale visant à renforcer les capacités des institutions en charge de la gestion des ressources naturelles tout en soutenant les efforts de stabilisation et de sécurisation du territoire.

En conclusion, cette cérémonie a été non seulement une célébration des efforts fournis par les stagiaires, mais également un rappel des valeurs fondamentales de discipline, de dévouement et d’amour de la patrie. Avec cette troisième vague de jeunes forestiers, le Burkina Faso confirme sa volonté de préserver ses ressources naturelles tout en répondant aux défis sécuritaires qui se posent à la nation.

Saidicus Leberger
Pour Radio Tankonnon