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RADIO TANKONNON

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Des recettes publiques en hausse : Un bilan exceptionnel pour 2024 et des perspectives ambitieuses pour 2025

Publié par RADIO TAN KONNON sur 19 Février 2025, 08:39am

Catégories : #ECONOMIE

OuagadougouDans un contexte économique mondial de plus en plus complexe, le ministère de l’Économie et des Finances du Burkina Faso a su faire preuve d’une remarquable capacité d’adaptation et de mobilisation. Lors de l’évaluation annuelle des contrats d’objectifs présidée par Son Excellence le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, il a été révélé que, sur des prévisions s’élevant à 2 900 milliards de FCFA, le ministère a réussi à mobiliser 2 700 milliards de FCFA en 2024, soit un taux d’exécution de 93%. Ce résultat, bien que réalisé dans un environnement économique contraignant, s’inscrit dans une dynamique de progrès constant et d’amélioration continue des finances publiques.

Le ministre de l’Economie et des Finances (MEF), Dr Aboubakar Nacanabo, a salué les résultats satisfaisants obtenus en 2024 par le département. (Ph. Yvan Sama)
Le ministre de l’Economie et des Finances (MEF), Dr Aboubakar Nacanabo, a salué les résultats satisfaisants obtenus en 2024 par le département. (Ph. Yvan Sama)

Une performance financière en dépit des défis économiques

Face à un climat économique marqué par des incertitudes et des pressions multiples, l’obtention de 2 700 milliards de FCFA en recettes publiques constitue un accomplissement notable pour le Burkina Faso. Ce résultat représente non seulement 93% des prévisions initiales, mais également une augmentation significative de 200 milliards de FCFA par rapport à l’exercice 2023. Ce surcroît de recettes est le fruit d’une stratégie de mobilisation rigoureuse, alliée à des réformes structurelles visant à optimiser la collecte et la gestion des ressources financières de l’État.

Les responsables du ministère ont souligné que cette performance était le reflet d’un travail intensif mené par l’ensemble des acteurs publics, qui, en dépit d’un environnement difficile, ont su redoubler d’efforts pour améliorer la transparence et l’efficacité de la mobilisation des recettes. Cet essor témoigne d’une volonté politique affirmée de consolider les bases financières du pays et de garantir ainsi une meilleure gestion des finances publiques, au bénéfice de l’ensemble de la population.

Le fonds de soutien patriotique : Un succès qui dépasse les attentes

Parallèlement aux recettes générales, un autre indicateur de la réussite de la mobilisation financière réside dans la performance du Fonds de soutien patriotique (FSP). Conçu initialement pour rassembler 150 milliards de FCFA, le FSP a, en réalité, atteint la somme de 170 milliards de FCFA, soit 117% de l’objectif fixé. Cette surperformance démontre l’adhésion massive des acteurs économiques et citoyens à une initiative qui vise à soutenir les politiques nationales en faveur de la croissance et de la stabilité.

L’excédent enregistré par le FSP traduit une mobilisation citoyenne et institutionnelle qui transcende les simples prévisions budgétaires. Il symbolise également la capacité du Burkina Faso à fédérer autour de projets structurants, garantissant ainsi que les ressources mobilisées soient utilisées de manière judicieuse pour renforcer la souveraineté économique et améliorer le tissu social du pays.

Des orientations stratégiques pour 2025 : Audit, innovation et sauvegarde des intérêts de l’État

Conscient des défis persistants et des nécessités d’adaptation face à un environnement en constante évolution, le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a, lors de cette évaluation, formulé des orientations claires pour l’année 2025. Ces directives portent notamment sur le renforcement des mécanismes d’audit et la sauvegarde des intérêts de l’État, indispensables pour assurer une gestion rigoureuse et transparente des finances publiques.

« Nous devons mettre en œuvre des actions innovantes pour une meilleure mobilisation des ressources et garantir une gestion optimisée de nos finances. L’audit rigoureux et la sauvegarde des intérêts de l’État sont des priorités pour assurer la pérennité de notre développement, » a-t-il déclaré. Ces orientations visent à instaurer une dynamique de modernisation administrative, à travers l’intégration de nouvelles technologies et l’amélioration des processus internes, afin de maximiser l’efficacité des dispositifs de collecte et de gestion des fonds publics.

L’Évaluation Annuelle des Contrats d’Objectifs : Un Indicateur de Performance
Dans le cadre de cette évaluation annuelle, le ministère de l’Économie et des Finances a obtenu la note de 88%, une performance saluée tant par les acteurs internes que par les partenaires internationaux. Les critères d’évaluation incluaient, entre autres, la réalisation de l’Étude nationale prospective « Burkina post 2025 », la mobilisation attendue de plus de 2 900 milliards de FCFA, ainsi que la performance du Fonds de soutien patriotique (FSP) et l’accompagnement des personnes déplacées internes pour leur retour dans leurs localités d’origine.

Cette note de 88% est perçue comme une reconnaissance de la rigueur et de l’efficacité des politiques financières mises en œuvre par le ministère. Elle traduit également un engagement constant en faveur de la transparence, de la responsabilisation et de l’innovation dans la gestion des ressources de l’État. Pour les responsables de la Primature, cette performance constitue un encouragement à poursuivre dans cette voie et à renforcer les mécanismes de contrôle et d’évaluation qui ont permis d’atteindre ces résultats prometteurs.

Enjeux et perspectives : Vers une mobilisation optimisée des ressources

Les résultats obtenus en 2024 offrent une base solide pour envisager l’avenir des finances publiques au Burkina Faso. Toutefois, ils rappellent également que les défis restent nombreux, notamment dans un contexte de volatilité économique mondiale et de pressions internes sur les systèmes fiscaux. Dans ce cadre, les orientations pour 2025 visent à consolider les acquis en introduisant des innovations technologiques et administratives qui permettront de renforcer la mobilisation des ressources et de sécuriser les recettes de l’État.

L’accent sera mis sur une approche holistique, intégrant non seulement des réformes structurelles, mais aussi des initiatives destinées à améliorer la sensibilisation des acteurs économiques et des citoyens aux enjeux de la gestion publique. L’objectif est de créer un environnement propice à une croissance durable, en garantissant une utilisation optimale des ressources pour le développement socio-économique du pays.

Les perspectives d’avenir reposent également sur une collaboration accrue entre les différentes entités gouvernementales et les partenaires internationaux. En mettant en commun les expertises et les technologies, le Burkina Faso entend renforcer son système financier et fiscal, afin d’optimiser la collecte des recettes et d’assurer une meilleure allocation des ressources publiques.

Conclusion : Un avenir prometteur pour les finances publiques burkinabè

Les résultats de l’année 2024, avec une mobilisation de 2 700 milliards de FCFA représentant 93% des prévisions et une performance exceptionnelle du Fonds de soutien patriotique, témoignent de la capacité du Burkina Faso à naviguer avec succès dans un environnement économique complexe. Ce bilan financier, salué par le Premier ministre et les instances de contrôle, illustre la pertinence des politiques publiques mises en œuvre pour renforcer la souveraineté économique et favoriser le développement durable.

Les orientations définies pour 2025, axées sur l’innovation, l’audit rigoureux et la sauvegarde des intérêts de l’État, constituent une feuille de route ambitieuse qui promet de consolider davantage les acquis et d’ouvrir la voie à une gestion encore plus performante des finances publiques. Dans ce contexte, le Burkina Faso se positionne résolument comme un modèle de rigueur financière et de modernisation administrative, prêt à relever les défis de demain pour offrir à ses citoyens un avenir de prospérité et de stabilité durable.

En définitive, ce bilan annuel n’est pas seulement le reflet d’une année réussie, mais aussi le prélude d’une transformation profonde des mécanismes de gestion publique, ouvrant la voie à une nouvelle ère de développement économique et social pour le Burkina Faso.

Saidicus Leberger

Pour Radio Tankonnon 

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