Ouagadougou – Dans un climat de renouveau et d’engagement pour le développement national, le Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso et Chef de l’État, a accueilli ce mardi, lors d’une audience solennelle, la délégation du Conseil supérieur de la Communication (CSC) qui a présenté les rapports publics des années 2022 et 2023. Cet échange, empreint de sérieux et de perspectives ambitieuses, marque une étape déterminante dans la mise en œuvre d’une stratégie de communication visant à renforcer l’impact des médias sur le développement du pays.
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Un bilan positif et un élan de Motivation
Au cours de cette rencontre, le président du CSC, Wendingoudi Louis Modeste OUEDRAOGO, accompagné de sa délégation, s’est dit particulièrement satisfait des échanges avec le Chef de l’État. « Nous repartons très motivés et nous pensons que nous pourrons davantage accomplir de grandes choses pour que la communication soit une communication sociale saine, afin que le CSC puisse contribuer plus efficacement aux différentes actions de développement de notre pays », a-t-il déclaré avec conviction.
Ces propos, porteurs d’un message d’espoir et d’ambition, témoignent de l’engagement de l’instance de régulation à promouvoir un contenu médiatique en phase avec les sensibilités et les valeurs nationales. Les rapports des années 2022 et 2023, présentés lors de cette audience, révèlent une nette amélioration du contenu diffusé dans les médias classiques. Grâce à des actions de prévention, telles que la formation continue des journalistes et la sensibilisation aux enjeux éthiques, le CSC constate que les médias adoptent progressivement une approche plus responsable et respectueuse des identités culturelles du Faso.
L’innovation au service d’une communication responsable
Afin d’accompagner cette évolution positive, le CSC a mis en lumière plusieurs initiatives innovantes destinées à optimiser la qualité et la pertinence des contenus médiatiques. Le renforcement de la formation journalistique et la mise en place de campagnes de sensibilisation ont permis d’ériger un socle solide pour une communication qui valorise nos traditions et nos aspirations. « Nous avons des contenus qui prennent en compte nos sensibilités, nos valeurs nationales et qui promeuvent notre culture », a fièrement affirmé M. OUEDRAOGO, soulignant ainsi le rôle essentiel des médias dans la construction de l’identité nationale.
La régulation des nouveaux médias : Un enjeu de taille
Si les progrès réalisés dans les médias traditionnels sont à saluer, le président du CSC a également souligné les défis majeurs posés par l’évolution rapide des nouveaux médias, en particulier les réseaux sociaux. « Les médias sociaux évoluent vite et nous sommes en train d’imaginer la solution pour anticiper, pour amener nos compatriotes à faire attention à la désinformation qui est aujourd’hui à l’œuvre sur ces plateformes. Cette désinformation peut constituer un facteur limitant pour toutes les actions de développement, et surtout pour toutes celles engagées sur le terrain de la reconquête de notre territoire national », a expliqué M. OUEDRAOGO.
La propagation rapide de fausses informations sur les réseaux sociaux représente en effet un enjeu crucial pour la stabilité et le progrès du pays. Conscient de cette réalité, le CSC s’attelle à définir des stratégies de régulation adaptées qui permettront d’assainir l’espace médiatique numérique et d’assurer ainsi la protection de l’information publique. L’objectif est d’affirmer la souveraineté totale du Faso sur son espace audiovisuel et communicationnel, en veillant à ce que chaque message diffusé soit en harmonie avec les intérêts et les valeurs de la nation.
Perspectives pour 2025 : Des Projets Ambitieux et des Nouvelles Attributions
Au terme de cette audience, le président du CSC a également évoqué avec le Chef de l’État les perspectives envisagées pour l’année 2025. « Nous avons pu, en termes de perspective, informer le Président du Faso de ce que nous comptons organiser comme activités qui entrent dans nos missions et dans le cadre de la mise en œuvre de la loi organique, notamment nos nouvelles attributions, qui nous amènent à réguler les réseaux sociaux », a-t-il précisé. Ces nouvelles orientations traduisent la volonté de l’instance de s’adapter aux évolutions du paysage médiatique et de répondre de manière proactive aux défis qui se posent en matière de désinformation.
Le CSC se donne ainsi pour mission d’instaurer un climat de confiance et de transparence dans l’espace public, en favorisant des pratiques éthiques et responsables dans la diffusion de l’information. Les conseils prodigués par le Capitaine Ibrahim Traoré, lors de cette audience, ont renforcé la détermination de la délégation à poursuivre ses efforts, afin que la communication au Faso devienne un véritable levier de développement social et économique.
Un appel à l’action et à la vigilance
En conclusion de cette audience, le Comité de la Communication nationale a réaffirmé son engagement à collaborer étroitement avec toutes les parties prenantes pour garantir un environnement médiatique sain et propice à l’épanouissement du développement national. Les échanges fructueux et les conseils avisés du Chef de l’État ont insufflé une énergie nouvelle à l’instance, qui repart désormais avec la ferme volonté de mettre en œuvre des actions concrètes pour améliorer la qualité de la communication dans le pays.
L’appel à la vigilance se fait également entendre, invitant l’ensemble des citoyens à rester attentifs et à signaler toute information susceptible de compromettre l’intégrité de l’espace médiatique. Dans un monde en perpétuelle mutation, la collaboration entre les autorités, les professionnels de la communication et la population s’impose comme le pilier essentiel pour bâtir une société éclairée et résiliente.
Conclusion : Vers une communication pour le développement
Cette audience, tenue ce mardi 19 février 2025, marque un tournant décisif dans la stratégie de communication du Faso. En affichant une détermination sans faille à réguler les nouveaux médias et à promouvoir des contenus respectueux des valeurs nationales, le Conseil supérieur de la Communication se positionne en acteur majeur du développement et de la cohésion sociale.
Les perspectives pour 2025, portées par des projets ambitieux et des attributions renouvelées, promettent de transformer l’espace audiovisuel du pays en un vecteur puissant de progrès et d’unité. À travers ces initiatives, le Faso entend non seulement renforcer son rayonnement à l’international, mais aussi créer un environnement propice à l’épanouissement de ses citoyens et à la reconquête de sa souveraineté informationnelle.
Ainsi, dans un élan collectif pour une communication sociale saine et efficace, le CSC et les autorités nationales tracent la voie d’un avenir où l’information, la culture et le développement se conjuguent pour faire du Faso un modèle de réussite et de résilience dans un monde en mutation.
Saidicus Leberger
Pour Radio Tankonnon