Une célébration empreinte de spiritualité et d’espérance au Sanctuaire Notre Dame de Yagma

Yagma, 16 février 2025 – Dans une atmosphère solennelle et vibrante d’émotion, le Sanctuaire Notre Dame de Yagma a été le théâtre d’une célébration d’envergure, marquée par la présence éminente du secrétaire d’État du Saint-Siège, le cardinal Pietro Parolin, et saluée par l’ensemble des autorités gouvernementales du Burkina Faso, dont le Premier ministre et plusieurs ministres.

La communauté chrétienne catholique a fêté ses 125 ans d’évangélisation

Un rassemblement de foi et de reconnaissance

La cérémonie, présidée avec une ferveur palpable par le cardinal Parolin, a rassemblé une multitude de fidèles et de représentants de l’État, dans un élan commun de recueillement et de gratitude. Ce rendez-vous spirituel, organisé dans le cadre enchanteur du sanctuaire, a permis de mettre en exergue le rôle prépondérant de l’Église catholique dans le tissu social et humanitaire du pays.

Le chef du gouvernement, intervenant lors de cette cérémonie, n’a pas tari d’éloges sur la contribution significative de l’Église à l’épanouissement des populations. Il a souligné avec force l’impact positif de l’institution dans des domaines essentiels tels que l’éducation, la santé et l’humanitaire, domaines qui forgent, au quotidien, l’avenir et la stabilité du Burkina Faso.

Un message d’espérance et de paix

Lors de son allocution, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a exprimé, avec une émotion sincère, le vœu fervent de voir les prières émanant de cette grande célébration se concrétiser en un renouveau spirituel et en un retour effectif de la paix, tant sur le sol national qu’au Sahel. « Nous souhaitons que toutes les prières formulées en ce jour béni puissent, par les yeux du Seigneur, contribuer à ramener la paix au Burkina Faso et dans toute la région sahélo-saharienne », a-t-il déclaré, appelant ainsi à une mobilisation collective des forces spirituelles et sociales en faveur de la réconciliation et de la stabilité.

L’estime du Vatican et la résilience du peuple burkinabé

La présence remarquée de l’émissaire du Pape a été interprétée comme une marque d’estime sincère du Vatican envers le peuple burkinabé. Le Premier ministre a, à cet égard, exprimé son appréciation pour ce geste fort, le qualifiant de témoignage vibrant de la résilience et de la détermination du Burkina Faso à surmonter les défis qui jalonnent son chemin. Il a souligné que cette manifestation de solidarité internationale venait conforter les esprits et renforcer l’unité nationale dans des temps parfois éprouvants.

Cette reconnaissance internationale, symbolisée par la venue du cardinal Parolin, s’inscrit dans une dynamique plus large de renouveau et d’ouverture. Elle témoigne de la volonté des autorités burkinabé de s’appuyer sur des partenariats historiques et spirituels pour encourager le dialogue, la compréhension mutuelle et l’action concertée en faveur du bien commun.

Un hommage à l’action humanitaire et éducative

Au-delà des discours et des hommages, la cérémonie a également mis en lumière l’engagement constant de l’Église catholique dans la promotion de valeurs humanistes et éducatives. Les contributions en matière d’assistance sociale, de soins de santé et d’éducation ont permis à l’institution de s’inscrire durablement dans la vie quotidienne des communautés, offrant ainsi un soutien indéfectible aux plus vulnérables.

Les initiatives menées par l’Église, souvent en partenariat avec les autorités publiques et diverses organisations non gouvernementales, illustrent parfaitement la synergie possible entre tradition spirituelle et modernité républicaine. Ce mariage entre foi et action civique représente, selon les responsables gouvernementaux, un pilier fondamental pour la construction d’un avenir harmonieux et prospère.

Perspectives d’avenir et appel à l’unité

Dans un climat empreint d’optimisme et de détermination, cette célébration s’inscrit comme un jalon symbolique dans l’histoire contemporaine du Burkina Faso. Elle incarne l’espoir d’un renouveau spirituel et social, porteur de projets ambitieux pour l’avenir. Les autorités, tout en remerciant l’Église catholique pour sa contribution inestimable, ont réitéré leur engagement à œuvrer de concert avec toutes les forces vives du pays pour instaurer une ère de paix et de progrès durable.

Le message délivré ce jour-là résonne comme un appel vibrant à l’unité : unir les cœurs, transcender les divergences et bâtir ensemble un avenir où la paix et la prospérité prévaudront. À travers cette célébration, le Burkina Faso, porté par sa foi et sa détermination, réaffirme sa volonté d’être le garant d’un renouveau qui conjugue héritage spirituel et modernité républicaine.

Cette cérémonie, tant par son contenu que par sa symbolique, demeure un moment fort de l’histoire récente du Burkina Faso, témoignant de l’alliance indéfectible entre l’Église catholique et les aspirations du peuple en quête d’un avenir pacifié et solidaire.

Saidicus Leberger
Pour Radio Tankonnon