Bobo-Dioulasso, 20 mars 2025 – Dans une atmosphère empreinte de solennité et d’espérance, le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO, a procédé ce matin, à Bobo-Dioulasso, au lancement officiel du FESPACO BOBO 2025. Cette cérémonie, marquée par la présence du Gouverneur des Hauts-Bassins, des représentants des régions maliennes de Koutiala et Sikasso, ainsi que d’éminentes autorités administratives, religieuses et coutumières, se veut le symbole d’un renouveau culturel et d’un engagement citoyen dans un contexte sécuritaire délicat.
/image%2F2577874%2F20250321%2Fob_01fa92_lancement-du-fespaco-bobo-2025-1.jpg)
Un festival au service de la cohésion sociale
À l’issue d’un succès éclatant de la 29e édition du FESPACO, la ville de Bobo-Dioulasso s’apprête à accueillir, du 20 au 23 mars, un mini-festival dédié aux acteurs du cinéma africain et aux habitants de la ville de Sya. Pendant ces quatre jours, les œuvres cinématographiques primées lors de la biennale du cinéma africain de Ouagadougou seront projetées sur divers écrans, notamment à la Maison de la Culture Anselme Titianma SANON, au ciné SANYON et à l’Espace Morène.
Laurent K. KONTOGOM, président de la délégation spéciale de Bobo-Dioulasso, a souligné que « le FESPACO BOBO 2025 est un projet majeur d’animation de la vie sociale, capable de cultiver la bonne gouvernance, la cohésion sociale et le vivre-ensemble harmonieux dans un contexte difficile marqué par la crise sécuritaire. »
Une ode à la culture et à l’identité nationale
Pour le ministre OUEDRAOGO, Bobo-Dioulasso incarne la richesse des traditions et constitue un véritable vivier culturel. « Le cinéma n’est pas un art pour l’art, notre objectif est de faire de cet outil un vecteur d’apprentissage, porteur de messages et de réflexions pour forger des hommes et des femmes dignes des héritages laissés par nos grandes figures historiques », a-t-il affirmé. Par ces propos, le ministre met en lumière la vocation du FESPACO BOBO 2025 : promouvoir une industrie cinématographique moderne tout en honorant le passé et en se forgeant un avenir résilient.
À l’honneur des productions cinématographiques
Dans une ambiance chaleureuse, la cérémonie d’ouverture a également offert un avant-goût des programmes à venir. Deux courts métrages de la catégorie série fiction, « Foulsaré » et « Soixante-quinze mille », réalisés par Ismaël COMPAORE et Jean Claude Kiswendsida OUEDRAOGO respectivement, ont été projetés devant un public enthousiaste. Parmi la sélection des plus d’une trentaine de films nationaux et internationaux, figure également le film « Katanga, la danse du scorpion » du réalisateur burkinabè Dani KOUYATE, récompensé d’un Etalon d’or lors de la précédente édition du FESPACO.
Un message d’espoir et de résilience
Dans un contexte marqué par des défis sécuritaires, le FESPACO BOBO 2025 se présente comme une réponse audacieuse aux enjeux contemporains, porteur d’un message fort : celui d’un Burkina Faso qui se relève et qui prend en main son destin. Par ce festival, le département en charge de la Culture ambitionne de stimuler une industrie cinématographique en phase avec son temps, tout en affirmant la valorisation de l’héritage culturel national et continental.
Ainsi, le lancement du FESPACO BOBO 2025 s’inscrit dans une dynamique de renouveau et de résilience, invitant la population à redécouvrir la force de son identité culturelle et à participer activement à la construction d’un avenir harmonieux et porteur d’espoir.
Saidicus Leberger
Pour Radio Tankonnon