Kinshasa, 22 septembre 2025 – La question de la protection et de la valorisation de la propriété littéraire et artistique en Afrique centrale était au cœur d’un important atelier tenu à Kinshasa, du 18 au 22 septembre 2025. L’expert burkinabè Walib Bara, figure reconnue dans le domaine culturel, a pris une part active à cette rencontre, consacrée au renforcement des capacités des acteurs du secteur musical sur l’usage des outils numériques pour une gestion optimale des droits d’auteur.
L’urgence d’une adaptation à l’ère numérique
À l’heure où les plateformes de streaming et les canaux digitaux bouleversent les circuits traditionnels de diffusion, la maîtrise des mécanismes numériques de gestion des droits d’auteur s’impose comme une nécessité. Walib Bara, fort de son expérience, a partagé son expertise sur les innovations technologiques permettant de mieux suivre, protéger et rémunérer les artistes à travers un système plus transparent et équitable.
Des artistes au cœur du dispositif
L’atelier a réuni un large éventail d’acteurs : musiciens, producteurs, gestionnaires de droits et responsables d’institutions culturelles. Les échanges ont mis en évidence la nécessité pour les créateurs d’intégrer les outils numériques dans leur pratique quotidienne afin de préserver leurs œuvres et de tirer profit de la révolution digitale.
Une vision panafricaine de la culture
Pour Walib Bara, la digitalisation ne doit pas être perçue comme une menace, mais comme une opportunité pour consolider l’indépendance économique des artistes africains, renforcer la traçabilité de leurs productions et garantir une redistribution plus juste des revenus. « L’Afrique doit être actrice de sa révolution culturelle, et non spectatrice », a-t-il souligné avec conviction.
Vers une meilleure gouvernance culturelle
Cette initiative s’inscrit dans un vaste mouvement régional visant à améliorer la gouvernance du secteur culturel en Afrique centrale. Elle ouvre également la voie à de nouveaux partenariats entre artistes, structures de gestion collective et institutions publiques, pour bâtir un écosystème plus solide et mieux adapté aux réalités du numérique.
En participant à cet atelier de Kinshasa, Walib Bara confirme son engagement pour une Afrique culturelle souveraine, où les créateurs vivent dignement de leur art grâce à des mécanismes modernes, efficaces et protecteurs.
Saidicus Leberger
Pour Radio Tankonnon