Ouagadougou, 16 octobre 2025. — C’est sous un soleil éclatant et dans une ambiance de ferveur artistique que s’est ouverte, ce jeudi matin, la 8ᵉ édition des Rencontres Musicales Africaines (REMA), un événement devenu incontournable dans le paysage culturel continental. Au Palais des Sports de Ouaga 2000, artistes, producteurs, managers, journalistes, décideurs culturels et partenaires du développement ont répondu présents pour donner le ton à 72 heures d’échanges, de formation et de créativité autour d’un thème central : « Sahel, un nouvel imaginaire créatif ».
Une ouverture sous le signe de la coopération et de la jeunesse
La cérémonie d’ouverture, présidée par Alif Naaba, fondateur et directeur des REMA, a été marquée par la présence remarquée du chef de coopération de l’Union européenne au Burkina Faso, M. Marc Duponcel, représentant le principal partenaire institutionnel de cette édition 2025.
Dans son allocution, M. Duponcel a salué la portée visionnaire de cet événement qui, au fil des années, s’est imposé comme **une plateforme continentale de réflexion et d’action en faveur des industries culturelles africaines.
« L’Union européenne est particulièrement sensible au grand rôle que jouent les REMA dans la professionnalisation et le renforcement des capacités des acteurs culturels. À travers cet engagement, nous réaffirmons notre volonté d’accompagner la culture comme levier de développement, de paix et de cohésion sociale », a-t-il déclaré sous les applaudissements nourris du public.
Trois jours pour faire vibrer le continent
Pendant trois jours, Ouagadougou sera le cœur battant de la musique africaine. Les REMA 2025 proposent une programmation dense et variée :
- - Des conférences professionnelles et tables rondes sur les enjeux du business musical,
- - Des showcases où des artistes venus du continent et de la diaspora présenteront leurs talents,
- - Des masterclass et ateliers de formation (dont le très attendu atelier de beatmaking animé par Dr. Wang),
- - Une rencontre “Jeunes en action” avec l’Union européenne,
- - Des séances de networking et speed meeting,
Sans oublier le grand concert de clôture et un tournoi de football artistique symbolisant la fraternité africaine.
Les REMA : un tremplin pour l’Afrique créative
Créées par Alif Naaba, artiste burkinabè de renommée internationale, les REMA se sont imposées comme une vitrine du génie africain et un laboratoire d’idées pour la professionnalisation du secteur musical.
D’édition en édition, l’événement a su fédérer autour de lui un réseau panafricain d’acteurs culturels, convaincus que la musique, au-delà du divertissement, est une force économique et diplomatique capable de transformer le continent.
Dans son mot d’ouverture, Alif Naaba a rappelé avec émotion le sens profond de cette aventure :
« Les REMA, c’est avant tout un espace d’espoir et de solidarité. C’est croire que la créativité peut être une réponse aux défis du Sahel. C’est refuser de subir et choisir d’imaginer. »
L’Europe au cœur du dialogue culturel africain
Partenaire historique des REMA, l’Union européenne réaffirme ainsi son engagement en faveur des initiatives culturelles africaines. À travers son appui technique et financier, elle contribue à renforcer les liens entre jeunes créateurs africains et européens, tout en encourageant l’émergence de solutions locales et durables pour le secteur musical.
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Ouagadougou, capitale panafricaine de la musique
En cette édition 2025, Ouagadougou s’impose plus que jamais comme la capitale africaine de la créativité. Les rues de la ville vibrent au rythme des sons, des rires, des couleurs et des rencontres. Les REMA, au-delà d’un simple rendez-vous professionnel, incarnent une célébration de la diversité et de l’unité africaines.
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Durant 72 heures, le Burkina Faso devient le berceau d’un nouveau souffle musical, où chaque note, chaque mot et chaque échange bâtissent un pont entre les cultures et les peuples.
Les REMA, c’est bien plus qu’un événement. C’est une promesse faite à l’Afrique : celle de croire encore au pouvoir de la création, à la force de la jeunesse et à l’avenir de la musique.
Saidicus Leberger
Pour Radio Tankonnon
Ouagadougou accueille les REMA 2025
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