La tragédie palestinienne : Un cri pour la justice et la protection des droits humains

Les populations palestiniennes vivent sous un blocus illégal depuis 16 ans et ont déjà traversé cinq guerres brutales majeures, qui ne sont toujours pas comptabilisées. Cela équivaut à une punition collective. Rien ne justifie la violence qui vise aveuglément des civils innocents, qu’elle soit le fait du Hamas ou des forces israéliennes.

Cela est absolument interdit par le droit international et constitue un crime de guerre. Il faut dénoncer le langage effroyable qui déshumanise le peuple palestinien.

Ne restons pas silencieux face au discours du ministre israélien de la Défense qui a annoncé que les autorités allaient couper complètement les approvisionnements essentiels à Gaza, déclarant qu’elles combattaient des « animaux humains ».

Il faut condamner fermement la rétention des fournitures essentielles telles que la nourriture, l’eau, l’électricité et les médicaments.

Oui, La famine intentionnelle est un crime contre l’humanité. Cette hécatombe insupportable doit cesser. Nous avons aussi de la compassion pour les bébés et jeunes femmes enlevés.

Il est aussi impératif de condamner fermement et sans réserve les actes de violence inqualifiables qui ciblent les journalistes palestiniens, lesquels exercent leur métier dans des conditions souvent périlleuses.

107 journalistes tués

Le massacre de ces professionnels de l’information, dont la mission est cruciale pour informer le monde, est une attaque flagrante contre la liberté de la presse et un affront à la dignité humaine.

La fonction des journalistes consiste à rapporter des faits, à témoigner des réalités et à donner une voix à ceux qui sont souvent privés de la leur. Leur rôle est essentiel pour la transparence, la démocratie et la préservation des droits fondamentaux.

En ciblant délibérément ces acteurs clés de la société, ceux qui perpétuent de tels massacres cherchent à éteindre la lumière sur les événements et à entraver la diffusion de la vérité. La protection des journalistes est non seulement une obligation morale, mais aussi une nécessité impérieuse pour assurer un accès équitable à l’information et promouvoir la justice.

Tout acte de violence perpétré à leur encontre est une attaque à la liberté d’expression et un mépris flagrant envers les droits humains fondamentaux. En ces temps de tourmente, il est essentiel que la communauté internationale condamne sans équivoque de tels actes et qu’elle œuvre de manière concertée pour garantir la sécurité des journalistes palestiniens et de tous ceux qui risquent leur vie pour rapporter les événements et informer le public.

Nous devons tous nous unir pour mettre fin à cette violence intolérable et permettre aux journalistes de faire leur travail sans crainte de représailles injustes ou de menaces mortelles.

Saidicus Leberger

Pour Radio Tankonnon